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Jeux Olympiques 2008 : les athlètes aident les réfugiés asiatiques

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Jeux Olympiques 2008 : les athlètes aident les réfugiés asiatiques

Les athlètes des Jeux Olympiques de Pékin ont fait preuve de solidarité avec les réfugiés en Asie, en donnant 30 000 articles de sport.
27 Août 2008 Egalement disponible ici :
Dans un entrepôt du village olympique à Pékin, des volontaires du HCR préparent des paquets avec les vêtements de sport donnés pour les réfugiés en Asie.

PEKIN, Chine, 27 août (UNHCR) - Les médailles ont toutes été distribuées et les héros ayant réalisé des exploits sportifs rentrent chez eux, mais des milliers de réfugiés en Asie se souviendront des Jeux Olympiques pour longtemps, grâce aux athlètes des Jeux Olympiques, ils auront de nouveaux vêtements.

Dans le cadre de la campagne « Donner, c'est gagner », l'agence des Nations Unies pour les réfugiés et le Comité international olympique (CIO) ont collecté plus de 82 000 articles de sport pour les réfugiés.

Des athlètes et les Comités nationaux olympiques - particulièrement ceux de l'Australie, du Japon, de la Nouvelle-Zélande et du pays hôte, la Chine - ont donné 30 000 articles durant les Jeux Olympiques de Pékin qui se sont déroulés du 8 au 24 août. Ces articles viennent s'additionner à 52 000 autres qui avaient été collectés durant la préparation des Jeux, avec un total excédant donc de loin l'objectif initial qui s'élevait à 50 000 articles collectés.

« C'est vraiment extraordinaire de voir des athlètes olympiques exprimer leur solidarité avec des réfugiés qui passent souvent de nombreuses années à se languir dans des camps lugubres à travers le monde », a dit Veerapong Vongvarotai, le délégué régional du HCR basé en Chine. « Pour les réfugiés, ce ne sont pas seulement des articles de sport utiles, mais aussi le symbole que la population mondiale en dehors des camps de réfugiés - et spécifiquement de célèbres athlètes participant aux Jeux Olympiques - se soucie d'eux. »

Pendant les jeux, des sacs en plastique biodégradables et des dépliants ont été placés dans la chambre de chaque athlète dans le village olympique pour que les athlètes puissent faire des dons individuels.

Les athlètes ont fait la preuve que même en étant ressortissants de petits pays moins pourvus en médailles, ils étaient tout de même vainqueurs pour les réfugiés. Des dons ont été effectués par des athlètes originaires d'Andorre, de l'Arménie, des Bermudes, du Costa Rica, du Salvaldor, de Maurice et du Turkménistan ainsi que de nombreux pays plus importants.

Wang Yue, étudiante en deuxième année de comptabilité à l'université d'audit de Nanjing, a été volontaire pour aider à trier les dons pour le HCR. « J'ai voulu faire quelque chose pour les réfugiés depuis que je les ai vus dans un film », a-t-elle expliqué.

La collecte des vêtements de sport effectuée par les Comités nationaux olympiques continuera jusqu'à la fin de l'année, ainsi le total des dons provenant de la campagne « Donner, c'est gagner » devrait continuer à augmenter. Les articles collectés avant l'ouverture des Jeux Olympiques ont été distribués aux réfugiés au Rwanda, en Tanzanie, au Tchad, en République de Moldova, en Géorgie et au Panama. Les 30 000 articles collectés lors des Jeux seront distribués en Asie.

L'initiative « Donner, c'est gagner » a été établie intialement lors des Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 où plus de 30 000 articles avaient alors été collectés pour soutenir les activités sportives pratiquées par de jeunes réfugiés en Afghanistan, en Azerbaïdjan, en Erythrée, au Kosovo et en Tanzanie.

Dans l'entrepôt situé dans le village olympique, à la fin de la semaine dernière, en pliant avec soin et en empilant des tee-shirts par tailles pour la livraison aux réfugiés dans d'autres parties de l'Asie, le volontaire du HCR Cai Ce a expliqué son intérêt à prendre part aux Jeux Olympiques et à aider les réfugiés en même temps.

« Même si ce travail ne demande pas de qualification particulière, j'en suis très content », a dit cet étudiant de l'université Renmin. « S'il y a une occasion de faire davantage pour les réfugiés, je suis partant. »

Par Kitty McKinsey à Pékin, Chine