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Le HCR vient en aide aux boat people en Libye tandis que les opérations de recherche de rescapés continuent

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Le HCR vient en aide aux boat people en Libye tandis que les opérations de recherche de rescapés continuent

Le personnel du HCR à Tripoli vient en aide à des centaines de boat people rescapés au large des côtes libyennes tandis que les autorités recherchent d'autres survivants en Méditerranée.
1 Avril 2009 Egalement disponible ici :
Quelques boat people rescapés accueillis dans le centre spécial de Grabouli, à 200 kilomètres de Tripoli.

TRIPOLI, Jamahiriya arabe libyenne, 1er avril (HCR) - Le personnel de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés à Tripoli est venu en aide mercredi à des centaines de boat people rescapés sur les côtes de la Libye en début de semaine tandis que, selon les dernières informations, au moins 100 personnes se seraient noyées lors du naufrage d'un autre bateau.

La gendarmerie maritime libyenne a secouru quelque 350 personnes, y compris certainement des demandeurs d'asile, après avoir découvert dimanche leur bateau en train de dériver dans le champ de pétrole de Al Bouri, situé à environ 30 kilomètres au large des côtes libyennes. Les personnes à bord ont déclaré qu'elles tentaient d'atteindre l'Europe.

Une autre embarcation partie ce week-end pour l'Europe à partir de la Libye a coulé plus tard dans la Méditerranée. Les autorités libyennes recherchaient des rescapés mercredi, après avoir découvert au moins une centaine de corps.

Le HCR et ses partenaires, l'Organisation internationale pour la paix, l'aide et le secours (IOPCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), ont dépêché deux équipes afin de fournir une aide humanitaire aux rescapés du bateau remorqué mardi vers le port de Tripoli.

Les passagers, accueillis dans des centres spéciaux dans les villes de Tripoli et de Grabouli, ont déclaré qu'ils avaient versé des centaines de dollars par personne à des passeurs pour se rendre vers l'Ile de Lampedusa en Italie. Parmi eux, se trouvent des Egyptiens, des Erythréens, des Ethiopiens, des Somaliens, des Syriens et des Tunisiens.

Un groupe de personnes originaires du même pays a affirmé qu'elles étaient arrivées à Tripoli deux mois plus tôt par avion et qu'elles attendaient l'occasion d'effectuer cette périlleuse traversée. Un groupe de Somaliens a déclaré qu'ils étaient arrivés en Libye par le Soudan et le Tchad après avoir fui leur pays ravagé par la guerre.

L'agence des Nations Unies pour les réfugiés fournit des vêtements, du lait, de l'eau aux rescapés ainsi que des produits destinés aux enfants. Certains rescapés ont reçu des soins médicaux.

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres a exprimé mardi son immense peine après cette perte tragique en vies humaines. Il a décrit cette tragédie comme le tout dernier exemple dramatique d'un phénomène mondial qui pousse des personnes désespérées à utiliser des moyens extrêmes pour fuir les conflits, les persécutions et la pauvreté en quête d'une vie meilleure.

C'est actuellement le début de la saison du trafic de clandestins en Méditerranée. Le bureau du HCR à Rome a fait état de l'arrivée de deux bateaux en Italie cette semaine - l'un transportant 244 personnes est arrivé en Sicile ; et un autre avec 219 personnes à bord a accosté sur l'île de Lampedusa.

L'année dernière, plus de 36 000 personnes sont arrivées en Italie par la mer depuis l'Afrique du Nord. Quelque 75 % d'entre elles ont demandé l'asile et environ 50 % se sont vu octroyer une forme de protection internationale par les autorités italiennes. A Malte, près de 100 % des personnes arrivées par la mer ont demandé l'asile.