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Comité International Olympique

Comité International Olympique

Le HCR travaille avec le Comité international olympique (CIO) depuis près de 25 ans pourmiser tout le potentiel ainsi que le pouvoir du sport et du Mouvement Olympique au profit de la protection des enfants et des jeunes déracinés.

Pour les jeunes qui ont été déracinés par la guerre ou les persécutions, le sport est bien plus qu’un loisir. C’est une opportunité de guérir, de se développer et de grandir. C’est aussi une chance d’inclusion; la possibilité de se faire des amis et d’acquérir des compétences fondamentales. Le sport est également un puissant vecteur de changement pour les communautés de réfugiés car il accentue la cohésion sociale et renforce les liens avec les communautés d’accueil.

Le sport pour protéger

L’un des aspects de notre travail avec le CIO met l’accent sur la pratique d’un sport comme un moyen de protéger les enfants et les jeunes face aux risques d’abus, d’exploitation, de négligence ou de violences. Avec l’aide de l’ONG « Terres des hommes », le HCR et le CIO ont développé un kit d’aide à la mise en œuvre de programmes axés sur le sport intitulés « Sport for Protection ». Depuis 2014, ces efforts ont permis la naissance de programmes sportifs en Colombie, en Éthiopie, en Jordanie, au Mexique, en République démocratique du Congo ou au Rwanda, et d’autres pays devraient suivre prochainement.

L’Olympic Refuge Foundation

En 2017, le CIO a créé l’Olympic Refuge Foundation afin d’encourager la création de projets sportifs sûrs, accessibles et organisés pour protéger et venir en aide aux personnes déracinées, aux communautés d’accueil ou à d’autres populations menacées, tout en léguant un patrimoine durable pour l’avenir. Ces efforts viendront appuyer le travail du HCR dans plusieurs régions où le nombre de jeunes déracinés est considérable. La fondation est présidée par le Président du CIO, Thomas Bach, tandis que le Haut  Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, en assume la Vice-Présidence.   Des projets pilotes démarreront en 2018 au Kenya (Kakuma), en Jordanie et en Turquie, en s'appuyant sur les enseignements du passé et en travaillant avec les parties prenantes locales, y compris le gouvernement et les autorités locales, les ONG concernées, les bureaux nationaux du HCR, les comités nationaux olympiques et le secteur du sport quand c’est possible.

À ton tour de briller

Pour illustrer la polyvalence des rôles que peuvent jouer les partenaires sportifs, le CIO a travaillé avec le HCR avant les Jeux olympiques d'hiver de 2018, à PyeongChang, pour mettre en place une campagne destinée à installer des lampadaires solaires et de l’éclairage public dans le camp de Mahama, au nord du Rwanda. Le camp accueille environ 55 000 réfugiés qui ont fui la violence au Burundi voisin. Le nouvel éclairage aidera à créer un environnement plus sûr, à favoriser la pratique d’un sport et permettra aussi aux jeunes d’étudier à la maison lorsqu’il fait nuit.

L’équipe olympique des athlètes réfugiés

Pour la première fois, une équipe d’athlètes réfugiés a participé aux Jeux Olympiques d'été de 2016 à Rio. L’équipe olympique d'athlètes réfugiés comprenait deux nageurs syriens, deux judokas de la République démocratique du Congo, un marathonien d'Éthiopie et cinq coureurs de demi-fond du Soudan du Sud. Deux autres athlètes réfugiés ont ensuite participé aux Jeux paralympiques de 2016.

Leur présence a envoyé un formidable message d'espoir et d'insertion au public du monde entier, en montrant que les réfugiés sont des individus comme nous… Ils ont des rêves, des aspirations et parfois même des compétences hors du commun. Après sa sélection aux Jeux Olympiques, et en raison de son enthousiasme à défendre la cause des réfugiés, l’athlète et réfugiée syrienne Yusra Mardini a été nommée, en 2017, Ambassadrice de bonne volonté du HCR.

Les équipes d’athlètes réfugiés ont, depuis lors, participé aux Jeux asiatiques de sports en salle et d'arts martiaux de 2017, au Turkménistan, aux Championnats du monde d'athlétisme 2017, à Londres, et à d'autres événements nationaux, régionaux ou internationaux.

Le HCR et la Solidarité Olympique, qui organise l'assistance du CIO à tous les Comités nationaux olympiques, continuent de travailler ensemble pour identifier les athlètes réfugiés de haut niveau qui peuvent être entraînés pour participer à des événements nationaux et internationaux dans leur discipline.

« Nous aidons [les réfugiés athlètes de haut niveau] à réaliser leur rêve d’excellence dans le sport, même s’ils ont dû fuir la violence et la faim. C’est un symbole d’espoir pour tous les réfugiés du monde et cela sensibilise davantage le monde à l’ampleur de cette crise. »

Thomas Bach, Président du CIO

Depuis 1994, le CIO a versé plus de 5 millions d’euros pour aider le HCR et a aussi constamment mis en lumière les histoires positives et les parcours remarquables de ces jeunes déracinés, dont la vie a été transformée grâce au sport.