Fermer sites icon close
Search form

Recherchez un site de pays.

Profil du pays

Site web du pays

Le HCR exhorte la Thaïlande à cesser les retours forcés vers le Myanmar

Communiqués de presse

Le HCR exhorte la Thaïlande à cesser les retours forcés vers le Myanmar

28 Décembre 2010 Egalement disponible ici :

Genève - Le HCR est préoccupé par les circonstances du retour depuis la Thaïlande, le 25 décembre, de quelque 166 citoyens du Myanmar en quête d'une protection temporaire. Le HCR exhorte le Gouvernement thaïlandais à appliquer le principe, internationalement reconnu, du non-refoulement qui interdit les retours forcés vers une situation de danger.

Le jour de Noël, les autorités thaïlandaises ont demandé à un groupe de personnes récemment déracinées du Myanmar de rentrer vers leurs villages d'origine depuis le site temporaire de Wa Lay, district de Pob Phra, dans la province de Tak.

Le groupe, qui comptait 50 femmes et plus de 70 enfants, a informé le HCR qu'il n'était pas prêt à rentrer du fait de la situation sécuritaire préoccupante. De nombreux membres de ce groupe avaient déjà fui leurs villages d'origine plusieurs fois depuis début novembre 2010 lors d'éruptions de combat successives.

Le HCR apprécie vivement la poursuite de la politique menée par la Thaïlande permettant l'accès à son territoire pour les ressortissants du Myanmar lors d'éruptions de combat. Toutefois le HCR lance un appel au Gouvernement thaïlandais pour que les retours se déroulent sur une base strictement volontaire, et seulement lorsque les conditions sont réunies pour un retour dans la sécurité et la dignité.

Or ces conditions n'étaient pas réunies le 25 décembre. Ces dernières semaines, le HCR avait déjà fait part de ses préoccupations au Gouvernement thaïlandais sur la manière expéditive dont certains retours s'étaient déroulés, car des personnes avaient dû à nouveau fuir leurs villages après de nouvelles flambées de violence.

La majorité des ressortissants du Myanmar en quête d'une protection temporaire en Thaïlande ont exprimé le souhait de rentrer dans leurs villages d'origine lorsque la situation sécuritaire le permet. Ils devraient pouvoir décider librement et en toute connaissance de cause du moment opportun pour leur retour.