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Au Kenya, le chef du HCR discute de solutions pour l'avenir des réfugiés somaliens

Communiqués de presse

Au Kenya, le chef du HCR discute de solutions pour l'avenir des réfugiés somaliens

10 Juillet 2013 Egalement disponible ici :

Nairobi, Kenya. 10 juillet - Le chef du HCR António Guterres a rencontré aujourd'hui au Kenya le Ministre de l'Intérieur Joseph ole Lenku pour discuter de la situation en Somalie et des intérêts du Kenya à voir rentrer en Somalie les réfugiés somaliens présents dans le pays.

« Pour la première fois depuis plus de deux décennies, il est possible de redonner un sentiment de normalité », a indiqué António Guterres. « La consolidation de la paix est très difficile et la Somalie reste fragile, mais le processus est en bonne voie. »

En soulignant la fragilité de la situation en Somalie, le Haut Commissaire a encouragé les pays de la région à travailler avec le HCR et les réfugiés eux-mêmes pour trouver la meilleure solution pour chaque réfugié.

António Guterres a indiqué aux responsables kényans qu'il est temps de faire évoluer les soins et la maintenance des réfugiés somaliens au Kenya vers des solutions « où le retour des réfugiés se fait sur une base pleinement volontaire, et se déroule dans la sécurité et la dignité. »

Le HCR travaillera avec les Gouvernements du Kenya et de la Somalie afin d'établir une commission tripartite sur les standards et procédures pour le rapatriement volontaire. António Guterres prévoit de proposer des commissions similaires à d'autres pays accueillant d'importantes populations de réfugiés somaliens. Il se rend jeudi en Ethiopie pour des entretiens de haut niveau.

Lors de ses réunions à Mogadiscio mardi et à Nairobi aujourd'hui, António Guterres a proposé une approche par étapes, en commençant par fournir une assistance aux réfugiés qui rentrent spontanément en Somalie. L'étape suivante consisterait en un projet pilote dans le cadre duquel le HCR pourrait aider à porter assistance à des groupes de réfugiés de retour vers un certain nombre de lieux sélectionnés en Somalie et considérés comme étant sûrs et stables. Quand les conditions à l'intérieur de la Somalie deviendront propices, ceci serait suivi par une facilitation renforcée puis par la promotion du rapatriement.

« Si nous procédons à ces retours de façon appropriée, ils peuvent s'avérer un facteur positif pour le développement en Somalie », a-t-il indiqué. « Par ailleurs, si un grand nombre de réfugiés rentrent dans leur pays prématurément, ils pourraient contribuer à une déstabilisation. »

António Guterres a noté que la situation à Jubaland est tendue. C'est la région d'où sont originaires une grande majorité des réfugiés somaliens au Kenya. Les acteurs humanitaires, y compris le HCR, ne peuvent accéder à certaines zones pour fournir une aide et suivre de près la situation. Par ailleurs, des Somaliens continuent de fuir les violences, toutefois en plus petits nombres que les années précédentes. « L'espoir renait en Somalie », a indiqué António Guterres. « Tout dépend de l'évolution de la situation. »

António Guterres s'est également félicité de la politique généreuse menée par le Kenya à l'égard des réfugiés et d'un partenariat qui, pour le HCR, représente « l'un des plus importants au monde en matière de protection au bénéfice des réfugiés. » On compte aujourd'hui plus de 600 000 réfugiés somaliens enregistrés au Kenya.