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Le HCR réitère sa préoccupation quant au sort des 15 Ouzbeks en détention

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Le HCR réitère sa préoccupation quant au sort des 15 Ouzbeks en détention

L'agence des Nations Unies pour les réfugiés continue à travailler avec les autorités kirghizes pour la libération des Ouzbeks toujours en détention dans l'ouest du Kirghizistan. Douze d'entre eux ont été reconnus comme réfugiés alors qu'une procédure de détermination de statut est actuellement en cours pour les trois autres. Onze personnes ont d'ores et déjà été acceptées pour une réinstallation en Europe.
3 Août 2005 Egalement disponible ici :
Les 439 réfugiés ouzbeks du camp de Sasik ont quitté le camp de Sasik vers la Roumanie, mais 15 autres Ouzbeks restent en détention plus au sud à Osh, dans l'ouest du Kirghizistan.

GENEVE, 3 août (UNHCR) - L'agence des Nations Unies pour les réfugiés réitére sa préoccupation concernant le sort des 15 Ouzbeks, qui restent en détention au Kirghizistan après le transfert vendredi dernier de 439 de leurs compagnons d'exil vers la Roumanie.

L'UNHCR travaille toujours avec les autorités kirghizes pour la libération des 15 Ouzbeks détenus dans la ville d'Osh, dans l'ouest du Kirghizistan. Douze d'entre eux ont été reconnus comme réfugiés alors qu'une procédure de détermination de statut est actuellement en cours pour les trois autres, qui bénéficient donc de la protection selon la Convention de 1951 pour les réfugiés. Onze personnes sur les 15 ont d'ores et déjà été acceptées pour une réinstallation dans trois pays européens.

« Nous espérons que ces personnes, détenues dans des conditions difficiles, seront libérées dès que possible », a dit Ekber Menemencioglu, le directeur du bureau de l'Asie centrale, de l'Asie du Sud-Est, de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. « Il est très probable qu'ils soient persécutés s'ils retournent en Ouzbékistan. Nous devons rappeler que, malgré nos demandes, nous n'avons jusqu'ici reçu aucune information officielle au sujet des quatre demandeurs d'asile expulsés contre leur gré début juin en Ouzbékistan.

Il a aussi rappelé que la Convention de 1951 pour les réfugiés est un instrument juridique internationalement reconnu, dont le Kirghizistan est signataire. « Nous restons confiants quant à l'application de ses principes par les autorités kirghizes ainsi que pour une libération rapide de ces personnes », a-t-il ajouté.

Pendant ce temps, les 439 Ouzbeks, transférés en Roumanie par avion la semaine dernière, se trouvent maintenant dans un centre de réception à Timisoara à l'ouest du pays. Ils ont reçu des soins médicaux, des repas chauds, du savon, du shampoing, des serviettes et des draps pour leur séjour d'une courte durée, tel que l'UNHCR en a assuré le gouvernement roumain.

Des représentants de pays tels que l'Australie, le Canada et les Etats Unis travaillent actuellement avec le personnel de l'UNHCR et les autorités roumaines pour mener les entretiens avec ces réfugiés pour leur réinstallation permanente. Pour accélérer la procédure, 20 employés de l'UNHCR ont été envoyés à Timisoara pour aider leurs collègues déjà sur le terrain.