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Le pont aérien d'urgence du HCR a démarré avec l'arrivée du premier vol au Timor-Leste

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Le pont aérien d'urgence du HCR a démarré avec l'arrivée du premier vol au Timor-Leste

Le pont aérien mis en place d'urgence par le HCR, afin d'acheminer des articles d'hébergement pour plus de 30 000 personnes déplacées au Timor-Leste, est en cours, avec un premier atterrissage à Dili lundi matin. Un second vol, un Boeing 747 cargo à destination de Darwin, va quitter Amman en Jordanie lundi dans la journée. Au total, 400 tonnes de biens de secours en provenance de l'entrepôt régional du HCR situé au Moyen-Orient sont attendues pour être envoyées vers le Timor-Leste en proie à des troubles.
5 Juin 2006 Egalement disponible ici :
Dans le cadre du pont aérien d'urgence de l'UNHCR vers le Timor-Leste, le premier vol est arrivé à Dili lundi matin tôt et le déchargement des tentes, des bâches en plastique et des jerrycans a immédiatement commencé.

DILI, Timor-Leste, 5 juin (UNHCR) - Le pont aérien d'urgence de l'UNHCR a démarré, avec un premier vol arrivé à Dili lundi en début de journée. Des abris et d'autres articles de base vont être acheminés pour quelque 30 000 personnes déplacées au Timor-Leste en proie à des troubles. Un second vol, effectué par un Boeing 747 cargo à destination de Darwin dans le nord de l'Australie, doit quitter Amman en Jordanie, aujourd'hui en fin de journée. D'autres vols sont prévus.

Le premier avion cargo, un Antonov 12, a apporté 14 tonnes de tentes familiales légères, dont les déplacés ont grandement besoin, des bâches en plastique et des jerrycans qui étaient stockés dans l'entrepôt de l'UNHCR en Jordanie. Les fournitures sont conservées temporairement dans des entrepôts mobiles, qui ont été acheminés dimanche depuis la base logistique de l'UNHCR située à Medan, en Indonésie, et rapidement mises en place dans une zone sécurisée près de l'aéroport.

En coordination avec les autres agences, l'UNHCR utilisera les biens de secours tout juste livrés, pour alléger les sites spontanés les plus surpeuplés qui se sont créés à Dili, et ceux parmi les plus insalubres.

« Quelques camps comptent jusqu'à 13 000 personnes sur un site alors qu'ils ne peuvent en recevoir que la moitié », a indiqué Greg Garras, responsable de l'équipe de l'UNHCR à Dili. « Ces personnes vivent dans des sites terriblement surchargés disposant de très peu d'équipements sanitaires, malgré les efforts héroïques des agences travaillant sur le terrain. »

Quelque 65 000 personnes ont fui leurs maisons à Dili et ont trouvé refuge près des églises, des couvents, des cliniques, des écoles, des agences internationales, de l'aéroport et d'autres lieux. Il y a actuellement environ une quarantaine de sites spontanés de différentes tailles dans huit arrondissements de la capitale.

« La durée pendant laquelle les personnes devront rester dans ces camps dépend de la situation politique et sécuritaire dans son ensemble. Même si nous espérons une résolution rapide, nous devons améliorer les conditions et mettre en place des mesures pour protéger les plus vulnérables », a indiqué Greg Garras. « Il faut juste espérer le meilleur et prévoir le pire. »

L'UNHCR souhaite dans un premier temps établir deux camps pour transférer la population de certaines installations spontanées. Des sites potentiels supplémentaires sont actuellement en cours d'évaluation en coordination avec le Ministère du Travail.

L'équipe d'urgence de l'UNHCR est arrivée à Dili aujourd'hui pour renforcer le personnel déjà sur le terrain. Cette équipe comprend des spécialistes de la planification des camps ainsi que de la protection, des services communautaires, de la logistique et de l'administration du personnel.

Le manque de sécurité dans les camps préoccupe fortement l'UNHCR et les autres agences.

« Dans nombre de camps, la situation sécuritaire est fragile. Les conditions d'insalubrité et la surpopulation exacerbent les tensions et nous avons besoin que du personnel de sécurité soit présent, comme mesure préventive de protection », a indiqué Greg Garras.

« La sécurité dans les camps devrait normalement être à la charge de la police. Mais, en l'absence de force de police nationale, nous avons appelé les forces de sécurité internationales à apporter leur soutien. »

L'UNHCR prévoit de travailler étroitement avec d'autres agences pour développer une approche coordonnée dans le domaine de la protection, mettant en place des systèmes et des services pour protéger les plus vulnérables.

« Nous sommes conscients que les organisations locales disposent de capacités importantes dans ce secteur et nous recherchons à travailler de concert pour optimiser cette expertise », a ajouté Greg Garras.

Au total, 400 tonnes d'articles de secours vont être expédiées vers le Timor-Leste, depuis nos entrepôts régionaux du Moyen-Orient. Darwin, au nord de l'Australie, sera utilisé en tant que base pour décharger les Boeing 747 cargo, trop volumineux pour atterrir à Dili. Les articles de secours seront ensuite acheminés vers Dili grâce à de plus petits avions ou par voie maritime.

La première livraison effectuée lundi comptait 200 tentes familiales légères, 1 000 rouleaux de bâche en plastique et 400 jerrycans.

L'UNHCR prévoit d'aider pour quelque 30 000 personnes déplacées en leur distribuant : 6 000 tentes légères, 6 000 jerrycans, 6 000 bâches en plastique, 6 000 sets de cuisine, 12 000 moustiquaires, 30 000 couvertures.

Dans le cadre du pont aérien d'urgence de l'UNHCR vers le Timor-Leste, le premier vol est arrivé à Dili lundi matin tôt et le déchargement des tentes, des bâches en plastique et des jerrycans a immédiatement commencé.

L'UNHCR recherche de manière urgente 4,5 millions de dollars pour le financement de son opération au Timor-Leste.

Par Ariane Rummery à Dili