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Le HCR se joint à l'appel pour la libération de 19 employés, y compris John Solecki

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Le HCR se joint à l'appel pour la libération de 19 employés, y compris John Solecki

Le HCR se joint à l'appel du Secrétaire général Ban Ki-moon pour la libération de 19 membres du personnel des Nations Unies, y compris John Solecki, un employé du HCR enlevé au Pakistan.
26 Mars 2009 Egalement disponible ici :
John Solecki a été enlevé au Pakistan le 2 février. Les Nations Unies ont appelé à la libération de John Solecki et de 18 autres membres du personnel des Nations Unies.

NEW YORK, 26 mars (HCR) - L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a joint l'appel lancé par le Secrétaire général Ban Ki-moon et d'autres collègues des Nations Unies pour la libération de 19 membres du personnel à travers le monde, qui sont détenus ou portés disparus, y compris John Solecki, le chef du bureau du HCR à Quetta au Pakistan.

John Solecki a été enlevé le 2 février durant une attaque au cours de laquelle un autre employé du HCR, Syed Hashim, a été tué.

« Nous nous rassemblons aujourd'hui pour exprimer notre solidarité envers John ainsi que les familles et les amis des 19 employés des Nations Unies qui sont en état d'arrestation, détenus ou portés disparus », a indiqué Pierre Bertrand, le chef du bureau du HCR à New York, lors d'une cérémonie qui s'est tenue mercredi pour marquer la 24e Journée internationale de solidarité avec les personnes détenues ou portées disparues.

« Nous appelons à une prompte résolution de chaque cas, permettant ainsi à nos collègues de retrouver leurs proches ainsi que leur mission humanitaire, un travail essentiel pour lequel ils sont profondément dévoués. »

Pierre Bertrand a indiqué que le HCR partageait la douleur et les souffrances qui accompagnent l'enlèvement d'un collègue. John Solecki est le second employé du HCR à être retenu en captivité ces deux dernières années. Hassan Mohammed Ali, chef du bureau du HCR à Mogadiscio en Somalie, a été détenu pendant deux mois l'année dernière.

« Le fait qu'une telle Journée internationale de solidarité existe constitue un rappel discret des difficultés auxquelles sont très régulièrement confrontés les travailleurs humanitaires déployés à travers le monde », a indiqué Pierre Bertrand. « Que leurs efforts pour aider les victimes de conflits, d'abus des droits de l'homme et de désastres aient dû devenir un point de vulnérabilité ouvert à une exploitation par des personnes attribuant peu d'importance à la valeur de la vie et de la dignité humaine est une caractéristique inacceptable et importune de notre environnement de travail. »

Il a noté, cependant, que le dévouement à la cause humanitaire n'était pas assimilé à une obligation d'accepter un risque déraisonnable.

« Sans des garanties sécuritaires appropriées, un travail humanitaire efficace est impossible », a-t-il dit. « Nous attendons à la fois des Etats et des Nations Unies des actions vigoureuses pour qu'ils répondent à leurs responsabilités respectives afin d'éliminer toutes sortes de risque inacceptable menaçant l'aptitude des travailleurs humanitaires à faire le travail que l'on attend d'eux. »

Pierre Bertrand a aussi fait part de la solidarité et des condoléances du HCR aux familles de ceux qui ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, y compris Syed Hashim qui avait travaillé pour l'agence des réfugiés durant 18 ans avant d'être tué alors qu'il conduisait John Solecki au bureau.

Dans ses remarques lors de la cérémonie à New York, Ban Ki-moon a noté que les employés humanitaires et des Nations Unies recrutés localement sont les cibles les plus vulnérables. Entre juillet 2007 et juin 2008, il y a eu 160 arrestations dues à des autorités gouvernementales et 39 cas de détention dus à des organes non étatiques.

L'ambassadeur Pablo Solon-Romero de Bolivie, lors de sa déclaration délivrée au nom du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies Miguel D'Escoto, a souligné le besoin d'agir rapidement lorsque des employés sont enlevés, arrêtés ou détenus arbitrairement. « Nous pouvons et nous devons faire plus pour les protéger et les aider dans leurs affectations », a-t-il dit. « Nous devons faire notre possible, sans relâche, pour obtenir leur libération en cas de détention. »

Cette Journée marque l'anniversaire de l'enlèvement en 1985 d'Alec Collett par des hommes armés alors qu'il se trouvait à bord de sa voiture à proximité de l'aéroport de Beyrouth. Ancien directeur d'un centre d'information des Nations Unies et journaliste, M. Collett était alors détaché auprès de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Il est toujours porté disparu.

D'autres événements pour marquer cette journée se sont tenus dans les bureaux du HCR à travers le monde, y compris une réunion du personnel dans les locaux du siège à Genève mercredi.

John Solecki a été enlevé au Pakistan le 2 février. Les Nations Unies ont appelé à la libération de John Solecki et de 18 autres membres du personnel des Nations Unies.

« Il est tout à fait incompréhensible dans le monde d'aujourd'hui qu'un jour comme aujourd'hui devienne nécessaire - et non seulement nécessaire, mais aussi qu'il représente une préoccupation majeure pour nous tous dans le monde humanitaire », a expliqué le Haut Commissaire António Guterres. « L'espace humanitaire se rétrécit. »

António Guterres et le Président du Conseil du personnel du HCR Guy Avognon ont assuré le personnel que des équipes des Nations Unies travaillaient sans relâche pour obtenir la libération de John Solecki.