Fermer sites icon close
Search form

Recherchez un site de pays.

Profil du pays

Site web du pays

Des partenaires du secteur privé annoncent des projets novateurs lors de la Clinton Global Initiative

Articles et reportages

Des partenaires du secteur privé annoncent des projets novateurs lors de la Clinton Global Initiative

Le HCR et deux de ses partenaires du secteur privé annoncent des projets basés sur la technologie qui amélioreront la vie de dizaines de milliers de réfugiés en Afrique et en Asie.
25 Septembre 2009 Egalement disponible ici :
L’ancien Président des Etats-Unis Bill Clinton célèbre l’annonce du projet Community Technology Access en présence de hauts dirigeants du HCR et de Microsoft.

GENÈVE, 25 septembre (HCR) - L'agence des Nations Unies pour les réfugiés et deux de ses partenaires du secteur privé ont annoncé des projets basés sur l'utilisation des nouvelles technologies, visant à améliorer la vie des personnes déplacées de force en Afrique et en Asie.

Ces projets ont été annoncés par le HCR, par Microsoft, le géant mondial de l'informatique, et par le plus important fournisseur d'énergie au Portugal, EDP, lors de la cinquième réunion annuelle de la Clinton Global Initiative qui s'est tenue du 22 au 25 septembre à New York. Le projet initié avec Microsoft permettra l'accès à l'informatique pour des réfugiés présents dans 11 pays, alors qu'EDP apportera des solutions d'énergie renouvelable bénéficiant à quelque 50 000 personnes dans le camp de Kakuma, au nord-ouest du Kenya.

Le projet Community Technology Access (CTA) du HCR, lancé en partenariat avec Microsoft et PricewaterhouseCoopers, donnera la possibilité aux réfugiés d'utiliser l'informatique dans le domaine de l'éducation ainsi qu'à des fins de moyens de subsistance et pour les entreprises dirigées par des réfugiés.

Trois centres pilotes, fonctionnant à l'énergie solaire et équipés d'ordinateurs fixes avec accès Internet, sont déjà en construction au Bangladesh et au Rwanda. Pour la phase suivante qui débutera en 2010, 19 centres au total seront établis dans neuf autres pays.

« Ces projets sont la preuve que nous reconnaissons les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) comme une ressource essentielle pour faciliter la connaissance et l'éducation, en particulier dans les régions isolées où les enseignants et les ressources éducatives sont rares », a expliqué Olivier Delarue, responsable des relations avec le secteur privé pour le HCR, qui était présent jeudi à la réunion de New York.

Pamela Passman, Vice-Présidente en charge des affaires commerciales de la société Microsoft, a indiqué que le programme CTA répondait aux défis consistant à utiliser la technologie dans des camps de réfugiés isolés en milieu rude. « Non seulement il devient possible d'améliorer l'éducation, mais c'est aussi un moyen de développer des compétences professionnelles très utiles pour les réfugiés adultes. »

Par ailleurs, le HCR et EDP, la plus grande société d'énergie portugaise, ont annoncé mercredi un projet d'utilisation d'énergie renouvelable à Kakuma (Kenya), où la forte demande de ressources énergétiques rares ou coûteuses comme le bois de chauffage et le kérosène a un impact énorme sur la viabilité du camp. Le HCR et EDP espèrent contrer la diminution rapide des ressources naturelles et apporter des bénéfices personnels et sociaux durables tant pour les réfugiés que pour les communautés voisines.

EDP aidera le HCR à installer des panneaux solaires, des générateurs diesel et des fours solaires. Ce projet a pour but d'encourager l'esprit d'entreprise parmi les réfugiés ainsi que des programmes de reforestation qui réduiront les coûts énergétiques tout en améliorant la santé, les conditions de vie et les moyens de subsistance des réfugiés. Ce projet devrait apporter des leçons précieuses pour le HCR alors que l'organisation étudie le rôle du changement climatique dans les déplacements forcés.

Le Haut Commissaire António Guterres, qui était présent à l'événement mercredi, s'est félicité de ces deux initiatives. « Nous sommes convaincus que l'accès à la technologie, particulièrement dans des zones isolées, peut aider au rétablissement de la stabilité ainsi qu'à l'accès à l'éducation, un service crucial, et aux opportunités de moyens d'existence, en particulier pour les femmes et les jeunes filles réfugiées. »