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La solidarité et l'amitié en vedettes à l'exposition « Des réfugiés hébergés chez l'habitant »

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La solidarité et l'amitié en vedettes à l'exposition « Des réfugiés hébergés chez l'habitant »

Une exposition de photos sur les réfugiés et leurs hôtes à travers l'Europe est présentée actuellement à la gare centrale de Vienne.
22 Décembre 2016 Egalement disponible ici :
L'exposition « Des réfugiés hébergés chez l'habitant » à la gare centrale de Vienne.

Après avoir fui la Syrie déchirée par le conflit en 2014 et son arrivée en Europe, Nawras, qui jouait au basketball dans l’équipe nationale syrienne avant de devenir réfugié, a trouvé un nouveau foyer au sein de la famille Schamberger en Autriche en 2015. Ensemble, Nawras et sa famille d’accueil ont participé à la série de photos « Des réfugiés hébergés chez l’habitant », qui fait actuellement l’objet d’une exposition à la Westbahnhof, la principale gare ferroviaire de Vienne.


« Très souvent, seules les mauvaises nouvelles font la une des journaux, a dit Nawras, 26 ans, lors de l’inauguration de l’exposition dans le hall central de la gare. Avec ce projet, nous voulons montrer le bon côté, le côté positif, de la vie. C’est la raison pour laquelle nous avons participé. »

De nombreux Européens ont ouvert leur cœur et leur porte aux réfugiés en 2016. Dans la série de portraits No Stranger Place, le photographe Aubrey Wade donne au visiteur un aperçu de leur vie ensemble. Il le fait partir à la rencontre de familles et de colocataires en Autriche, en Allemagne et en Suède.

« Nous voulons montrer le bon côté, le côté positif, de la vie. C’est la raison pour laquelle nous avons participé. »

Du 16 décembre au 9 janvier, 11 tirages en grand format de cette série sont présentés à la vue de milliers de voyageurs à la Westbahnhof de Vienne. « Nous avons choisi la gare ferroviaire parce qu’il s’agit d’un lieu très symbolique, où sont passés, l’année dernière, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants, que les Viennois ont chaleureusement accueillis et encouragés », dit Christoph Pinter, le représentant du HCR en Autriche. « De nombreuses familles représentées ont elles‑mêmes transité par la Westbahnhof. »

L’inauguration de l’exposition a eu lieu le vendredi 16 décembre. Le photographe Aubrey Wade, qui a créé la série en collaboration avec le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a dit aux invités : « Les personnes, ainsi que les rapports qu’elles entretiennent entre elles, sont au cœur de la série No Stranger Place. Leurs histoires nous font comprendre que leurs valeurs communes sont plus fortes et comptent plus que leurs différences. »

Tel est précisément ce que Martina, la mère de la nouvelle famille de Nawras, souligne. « Nawras vient d’une partie du monde très différente, mais, au bout du compte, nous avons constaté que les différences entre nous n’étaient pas si grandes, dit‑elle. Avec le projet, nous voulons encourager les autres à participer, à ouvrir leur porte eux aussi. »

Yassin (au milieu), réalisateur et réfugié palestinien, regarde une photo sur laquelle il figure, à droite.

 

Jonas, qui est étudiant à Vienne, et Yassin, qui est réalisateur et réfugié palestinien, partagent un appartement avec Lina et Gotti. Jonas et Yassin sont restés longtemps devant leur portrait le soir de l’inauguration.

« Notre photo est extraordinaire, dit Jonas. C’est super de la voir aussi grande. Je suis très heureux de voir le produit final. »

Yassin est d’accord. « J’aime beaucoup la photo, elle est très belle, dit‑il. Je me souviens qu’il fallait poser pendant 30 minutes et peut‑être même plus pour une seule photo, mais ça en valait vraiment la peine. »

La séance de photos de l’été 2016 a même rapproché encore plus les deux jeunes hommes. Depuis, ils ont terminé un court‑métrage, qui a été projeté dans le cadre d’un important festival viennois.

La famille Schamberger a aussi connu quelques changements depuis la séance de photos. Après avoir vécu un an avec la famille, Nawras partage aujourd’hui un appartement à Vienne avec Valerie Schamberger, la fille de Martina, et d’autres amis. Cependant, même s’il habite ailleurs, Nawras sera toujours un membre permanent de la famille.

« Il fera toujours partie de la famille, dit Martina. Où qu’il aille. »