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Le HCR appelle le Kenya à revoir sa décision de fermer les camps de réfugiés

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Le HCR appelle le Kenya à revoir sa décision de fermer les camps de réfugiés

9 Mai 2016 Egalement disponible ici :
Des abris de fortune et de nouvelles tentes dans la section des nouveaux arrivants au camp d'Ifo au Kenaa, en décembre 2008. Photo d'archive.

GENÈVE, 9 mai (HCR) - Le HCR appelle le Gouvernement du Kenya à revoir sa récente décision de fermer les camps de réfugiés.

Le Gouvernement du Kenya a annoncé son intention de cesser d'accueillir des réfugiés, pour des raisons économiques, sécuritaires et environnementales. Selon une déclaration publiée par le Ministère kényan de l'Intérieur, les autorités ont supprimé le Service gouvernemental chargé des affaires de réfugiés et s'apprêtent à fermer les camps de réfugiés au Kenya - ce qui pourrait affecter jusqu'à 600 000 personnes.

« Le HCR prend note de cette annonce vivement préoccupante », a annoncé le porte-parole du HCR Adrian Edwards. « Depuis près d'un quart de siècle, le Kenya a joué un rôle vital en Afrique de l'Est et dans la Corne de l'Afrique, en assurant une longue tradition d'asile et de refuge pour les personnes obligées de fuir la persécution et la guerre. »

Adrian Edwards a indiqué que la sécurité de centaines de milliers de Somaliens, de Soudanais du Sud et d'autres a reposé sur la générosité du Kenya et sa volonté d'être au premier plan parmi les pays de la région concernant la protection internationale.

Le HCR est, et continuera d'être, en contact avec le Gouvernement kenyan pour comprendre pleinement les conséquences de cette déclaration. Nous nous félicitons du rôle extraordinaire joué depuis de nombreuses années par le Kénya, l'un des principaux pays au monde accueillant en première ligne des réfugiés avec, inévitablement, de nombreuses conséquences pour le pays et son peuple.

Pour ces raisons, le HCR plaide activement pour un soutien international robuste envers le Kenya, y compris aux communautés hôtes en écoutant attentivement leurs préoccupations.

Adrian Edwards a souligné qu'avec actuellement quelque 60 millions de personnes déracinées à travers le monde, il est plus important que jamais de respecter et de mettre en oeuvre les obligations internationales en termes d'asile.

« A cet effet, en raison des conséquences potentiellement dévastatrices pour des centaines de milliers de personnes qui verraient une fin prématurée de leur accueil en tant que réfugiés, le HCR appelle le Gouvernement du Kenya à revoir sa décision et à éviter toute action qui pourrait être contraire à ses obligations internationales envers les personnes en quête de refuge après avoir fui le danger et la persécution. »