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Promesses de contributions de plus de 6 milliards de dollars pour l'aide aux réfugiés syriens et aux pays hôtes

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Promesses de contributions de plus de 6 milliards de dollars pour l'aide aux réfugiés syriens et aux pays hôtes

Lors de la Conférence de Bruxelles sur le soutien aux réfugiés syriens et aux pays hôtes, les donateurs ont promis un soutien et ont renouvelé les appels à une plus grande solidarité internationale.
6 Avril 2017 Egalement disponible ici :
Un réfugié syrien marche dans un campement informel dans la vallée de la Bekaa au Liban (décembre 2016)

BRUXELLES, Belgique - Les donateurs internationaux ont promis mercredi de nouvelles contributions de plus de six milliards de dollars pour le soutien à plus de 22 millions de personnes ayant besoin d'aide humanitaire en Syrie et dans les pays voisins en 2017.

Cette annonce est intervenue à la clôture de « la Conférence de Bruxelles sur le soutien à l'avenir de la Syrie et de la région », qui a duré deux jours et à laquelle ont participé des fonctionnaires, y compris le Secrétaire général des Nations Unies, les Premier ministres du Liban et de Jordanie ainsi que les Ministres des affaires étrangères des pays co-organisateurs : la Norvège, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Koweït et le Qatar.

Lors de cette conférence, des appels répétés ont été lancés pour une solidarité internationale accrue envers le peuple syrien ainsi qu’une action renforcée et mieux concertée pour mettre fin à leurs souffrances humanitaires.

Quarante et un pays donateurs à la conférence ont promis un montant combiné de six milliards de dollars pour 2017 dans le cadre d'un soutien immédiat et à plus long terme ainsi que de 3,7 milliards de dollars pour 2018 et au-delà. Ces fonds serviront à venir en aide à 13,5 millions de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire en Syrie ainsi qu’à plus de cinq millions de réfugiés et 4,4 millions de personnes qui les accueillent à travers toute la région.

L'annonce faite à Bruxelles pour de nouvelles contributions intervient au bon moment. En effet, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a averti cette semaine que seule une fraction de l'argent nécessaire pour venir en aide aux réfugiés et aux communautés hôtes avait déjà été reçue cette année. De ce fait, les réfugiés en situation de vulnérabilité risquent une réduction considérable des services.

« Les pays hôtes de la région continuent de supporter le poids de la réponse à la crise syrienne de façon non pérenne. »

« Il y a eu des progrès importants : des changements de politique en matière d'éducation et de possibilités d'emploi, l'amélioration de l'accès au financement international et des conditions commerciales préférentielles pour les pays hôtes ; et enfin une convergence croissante entre l'action humanitaire et le développement », a déclaré Kelly Clements, Haut Commissaire adjointe des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la conférence.

« Malgré ce soutien international très important, il ne devrait y avoir aucune ambiguïté. Les pays hôtes de la région continuent de supporter le poids de la réponse à la crise syrienne de façon non pérenne, ce qui pourrait engendrer une instabilité supplémentaire », a-t-elle ajouté.

Les promesses de contributions annoncées à Bruxelles sont intervenues au cours de négociations soutenues par les Nations Unies à Genève pour mettre fin à six ans de conflit. Une attaque présumée à l’arme chimique à Khan Sheikhoun dans la province d’Idlib en Syrie mardi a été mentionnée dans une large mesure lors de la conférence.

La conférence de Bruxelles était co-présidée par les Nations Unies, l'Union européenne, l'Allemagne, le Koweït, la Norvège, le Qatar et le Royaume-Uni. Elle visait à remédier à la situation en Syrie, à l'impact du conflit sur la région et à planifier l'avenir.

« Nous devons soutenir les Syriens en Syrie et dans les pays voisins. Les personnes dans le besoin, y compris les plus vulnérables, ne peuvent plus attendre. Elles ont besoin de notre aide maintenant », a déclaré Federica Mogherini, Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

« La reconstruction de la Syrie nécessite un effort international massif. Trop souvent, nous ne nous sommes pas préparés à la paix. Nous devons commencer à nous préparer à ce jour, même s’il semble aujourd'hui très éloigné », a-t-elle ajouté.