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L'innovation, les éco-technologies et l'énergie solaire contribuent à garantir l'eau potable pour les réfugiés rohingyas

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L'innovation, les éco-technologies et l'énergie solaire contribuent à garantir l'eau potable pour les réfugiés rohingyas

4 Janvier 2019 Egalement disponible ici :
Des enfants rohingyas jouent dans l'installation de réfugiés de Kutupalong, au Bangladesh.

Mis en service par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans les camps de réfugiés de Cox's Bazar ces six derniers mois, les cinq premiers systèmes d'approvisionnement en eau potable alimentés grâce à l'énergie solaire fonctionnent actuellement à plein régime. Ces nouveaux systèmes améliorent l'approvisionnement quotidien en eau potable pour les réfugiés rohingyas vivant dans les sites surpeuplés au sud-est du Bangladesh.

Ce projet, financé par le HCR, s'inscrit dans le cadre d'une évolution plus large de l'action humanitaire vers une utilisation accrue des éco-technologies non polluantes.

Les nouveaux systèmes d'eau potable fonctionnent entièrement à l'électricité produite par des panneaux solaires. Des pompes motorisées puisent l'eau chlorée dans des réservoirs de 70 000 litres récemment installés. L'eau est ensuite acheminée par des canalisations vers des robinets collectifs installés à travers tout le site de Kutupalong-Balukhali. L'objectif du HCR est de fournir quotidiennement 20 litres d'eau potable à chaque réfugié.

Plus de 900 000 réfugiés rohingyas vivent dans 36 lieux différents de la région de Cox's Bazar. L'eau y est plutôt rare. Pendant la saison sèche, sur le site de Nayapara par exemple, la seule solution est d’acheminer l'eau par camion, ce qui est très coûteux. Il est difficile d'assurer des sources d'eau en nombre suffisant pour l'ensemble de la population réfugiée - dont la plupart ont fui au Bangladesh à la fin 2017.  C'est pourquoi le HCR et ses partenaires ont intensifié leurs efforts tout au long de l’année 2018 pour répondre aux besoins massifs en eau et en systèmes d’assainissement.

Le recours à l'énergie solaire a permis à la communauté humanitaire de réduire les coûts énergétiques et les émissions de CO2. La chloration permet de sauver des vies dans des sites de réfugiés de cette ampleur. Des tests récents ont révélé que la majeure partie de la contamination de l'eau potable se produit pendant la collecte, le transport et le stockage chez les ménages.

L'eau chlorée est potable et élimine les risques de propagation des maladies. Les sources d'eau utilisées précédemment, principalement depuis des forages équipés de pompes manuelles, étaient souvent fortement contaminées par les eaux usées qui s’infiltraient dans les puits.

Les cinq nouveaux réseaux d'adduction d'eau - achevés conjointement par le HCR, MSF, OXFAM et BRAC - fournissent actuellement de l'eau potable à plus de 40 000 réfugiés. Pour que 55 000 réfugiés supplémentaires puissent en bénéficier, le HCR et les agences partenaires espèrent installer neuf autres réseaux d'approvisionnement en eau alimentés à l'énergie solaire dans le camp de réfugiés de Kutapalong en 2019, pour un coût de 10 millions de dollars.

Dans tous les sites surpeuplés, les efforts déployés pour fournir suffisamment d'eau potable aux réfugiés ont représenté un défi énorme, nécessitant le forage de milliers de puits tubulaires profonds et la construction de réseaux d'eau, y compris l'installation de conduites, barrages, canaux, mécanismes de filtrage et systèmes de chloration (purification de l’eau par adjonction de chlore).

En 2018, le HCR a intensifié ses efforts pour la distribution d'eau et les systèmes d'assainissement en investissant dans des technologies écologiques qui permettent d'économiser l'énergie et de réduire la pollution. Le HCR a également renforcé son équipe à Cox's Bazar, faisant appel à un plus grand nombre d'experts et de nouveaux partenaires pour construire des barrages dans les cours d'eau, afin de créer des réservoirs d'eau depuis lesquels sera produite de l'eau potable propre et chlorée.

Le HCR travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Bangladesh pour identifier des sources d'eau. Les autorités ont également fourni des conseils d'experts et des autorisations pour creuser des puits tubulaires et construire d'autres structures telles que des réservoirs d'eau, des stations de traitement d'eau, des canalisations, des réservoirs de stockage d'eau, des systèmes de chloration et des forages équipés de pompes à main.

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