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Planification familiale pour les réfugiés en Thaïlande

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Planification familiale pour les réfugiés en Thaïlande

Le HCR et le Fonds des Nations Unies pour la population travaillent conjointement pour que les réfugiés vivant le long de la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar puissent continuer à recourir aux méthodes et aux services de planification familiale.
15 Janvier 2009 Egalement disponible ici :
Deux femmes réfugiées promènent leurs enfants, dans l'un des camps situés à la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar.

BANGKOK, Thaïlande, 15 janvier (UNHCR) - Les réfugiés vivant le long de la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar pourront continuer à recourir aux méthodes et aux services de planification familiale, grâce à une coopération entre le HCR et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Les deux organisations des Nations Unies travaillent conjointement pour combler les lacunes observées dans le domaine de la médecine de la procréation, au bénéfice de 111 000 réfugiés originaires du Myanmar vivant dans neuf camps et dont un quart sont des femmes en âge de procréer.

En premier lieu, l'UNFPA a procédé mercredi à la distribution de produits contraceptifs répondant aux besoins de 8 500 usagers courants et de 400 nouveaux usagers pour une période allant de six mois à un an. Des agences humanitaires, qui sont des partenaires privés de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, distribueront dans quatre camps - Umpium, Mae La, Mae Ra Ma Luang and Mae La Oon - des contraceptifs et assureront un suivi psychologique et une éducation sur les méthodes de planification familiale ainsi que l'orientation vers un hôpital si nécessaire.

« Les gens continuent à avoir besoin d'information et de services relatifs aux méthodes de planification volontaire familiale même lorsqu'ils deviennent des réfugiés », a expliqué Giuseppe de Vincentis, délégué régional adjoint du HCR. « Nous estimons que la planification familiale et la médecine de la procréation s'inscrivent dans les droits humains fondamentaux. De ce fait, le HCR doit assumer la responsabilité qui lui incombe de satisfaire tous les besoins des réfugiés. »

Par ailleurs, les deux agences mènent des discussions avec le Gouvernement thaïlandais pour une coopération à long terme qui permettra de répondre aux besoins des adolescents, dont l'accès à l'information et aux services est limité par les sensibilités culturelles.

« Nous espérons que la coopération ultérieure avec le HCR permettra une amélioration dans l'anticipation, la régularité et l'efficacité de l'information sur la médecine de la procréation ainsi que des services fournis au bénéfice des réfugiés ici en Thaïlande », a indiqué Garimella Giridhar, déléguée de l'UNFPA en Thaïlande.

Par Kitty McKinsey à Bangkok, Thaïlande