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Déclaration du HCR sur l'abrogation de la Loi Medevac par l'Australie

Communiqués de presse

Déclaration du HCR sur l'abrogation de la Loi Medevac par l'Australie

5 Décembre 2019
Le centre régional d'examen des demandes d'asile sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Photo d'archives, novembre 2014.

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, déplore l’abrogation de la Loi Medevac par le parlement australien ce mercredi, une décision qui risque d’avoir des répercussions néfastes sur les soins vitaux apportés aux demandeurs d’asile dans les centres de traitement extra-territoriaux.

Depuis son lancement en début d’année, le dispositif Medevac avait permis l’évacuation rapide et efficace de demandeurs d’asile gravement, voire très gravement malades, depuis les installations de l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et de Nauru.

Plus de 3000 réfugiés et demandeurs d'asile ont été transférés de force par l’Australie vers les centres de traitement extra-territoriaux depuis 2013.

Après plus de six ans d’incertitude quant aux solutions, le HCR est vivement préoccupé par la situation sanitaire des demandeurs d'asile et des réfugiés, qui va continuer de se détériorer.

En l’absence du dispositif Medevac désormais abrogé, le HCR exhorte le Gouvernement australien à continuer d’appliquer les processus législatifs préexistants dans un effort de bonne foi pour évacuer les personnes ayant d’urgence besoin d’un traitement médical.

L’Australie restant responsable des personnes transférées de force au titre de ses dispositions de traitement extraterritorial des demandes d’asile, le HCR exhorte le Gouvernement australien à trouver des solutions appropriées - notamment en acceptant l’offre déjà ancienne de la Nouvelle-Zélande qui se propose de réinstaller des réfugiés - et de prévenir tout nouveau dommage.