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Le Salvador s'associe à l'effort régional de lutte contre les déplacements forcés en Amérique centrale

Communiqués de presse

Le Salvador s'associe à l'effort régional de lutte contre les déplacements forcés en Amérique centrale

26 Juillet 2019
Un cycliste transportant une petite fille sur son vélo passe devant le centre communautaire Ciudad de la Niñez y la Adolencia à Santa Ana au Salvador. Septembre 2016.

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, se félicite de la décision du Salvador de se joindre à une initiative régionale qui vise à lutter contre les déplacements forcés au sein de l’Amérique centrale et depuis cette région, ainsi qu’à aider les personnes qui en sont affectées. 

En adhérant à cette initiative, intitulée dans la région « Cadre d’action régional pour les réfugiés » et connue sous l’acronyme espagnol MIRPS, le nouveau Gouvernement salvadorien réitère sa volonté d'aider et de protéger les personnes déracinées. Le Mexique, le Belize, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras et le Panama sont également engagés dans cette initiative, qui rassemble différents intervenants nationaux et régionaux pour venir en aide aux personnes déracinées et aux communautés d'accueil dans plusieurs domaines, notamment la sécurité, les moyens de subsistance, la santé et l'éducation, comme le prévoit le Pacte mondial pour les réfugiés.

La violence généralisée au Salvador, commise notamment par des gangs qui tuent, violent, extorquent et harcèlent la population, a forcé des milliers de personnes à fuir leur foyer. En 2018, environ 46 800 Salvadoriens ont déposé des demandes d'asile à travers le monde, ce pays étant le sixième pays d'origine des nouveaux demandeurs d'asile. De plus, selon une étude gouvernementale pour laquelle le HCR a fourni un appui opérationnel et technique, au moins 71 500 Salvadoriens sont aujourd’hui déplacés à l'intérieur de leur pays du fait des violences.

« En juin, les dangers auxquels sont confrontés ceux qui n'ont d'autre choix que de fuir leur ont été vivement et douloureusement rappelés par la photo des corps sans vie d'Oscar Martínez et de sa fille de 23 mois, Valeria, qui se sont noyés durant leur périple en quête de sécurité », a déclaré Giovanni Bassu, Représentant régional du HCR pour l'Amérique centrale et Cuba. « Le Président Nayib Bukele a déclaré qu'il veut faire du Salvador un endroit plus sûr pour tous les Salvadoriens. Sa décision de rejoindre ce cadre régional est un premier pas décisif dans cette direction. »

La prochaine étape pour le Salvador consiste à élaborer et à mettre en œuvre un plan d'action national, en étroite consultation avec des personnes déracinées, des institutions nationales et locales, la société civile et les organisations internationales. Le plan doit définir des moyens concrets pour améliorer la protection des personnes déplacées à l'intérieur du pays et protéger les personnes qui ont été renvoyées au Salvador.

Le HCR reste déterminé à aider le Salvador à élaborer et à mettre en œuvre ce plan national. Nous continuerons également à fournir un appui technique au Parlement salvadorien concernant l'élaboration d'une législation visant à protéger les déplacés internes.

 

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