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Conseil multireligieux des dirigeants

Depuis bien longtemps, les communautés confessionnelles offrent un sanctuaire aux réfugiés dans leur voyage vers la sécurité. Elles sont les premières à répondre aux besoins de protection ou de services des déracinés et elles aident les communautés à trouver des solutions comme les programmes de parrainage privé. Cette action découle des enseignements religieux, ainsi que d’un engagement à long terme en faveur du respect des droits de l’homme. 

Souhaitant promouvoir une collaboration accrue avec les responsables religieux dans les préparatifs du Forum mondial sur les réfugiés en 2023, le HCR et Religions pour la paix ont formé un Conseil multireligieux des dirigeants pour renforcer les efforts collectifs des chefs religieux de toutes les régions et les croyances en vue de lutter les causes profondes du déracinement forcé, en soutenant les initiatives mondiales de plaidoyer, de prévention des conflits, de réconciliation, de consolidation de la paix et de cohésion sociale. 

Le Pacte mondial sur les réfugiés note que les acteurs confessionnels peuvent contribuer aux bonnes relations et à la coexistence pacifique entre réfugiés et communautés d’accueil. Il souligne leur rôle potentiel pour s’attaquer aux causes profondes du déracinement en soutenant la prévention des conflits, la réconciliation, la consolidation de la paix et la cohésion sociale. 

Le Pacte mondial sur les réfugiés entend renforcer la réponse donnée par la communauté internationale aux grands mouvements de réfugiés et aux situations de réfugiés de longue date. Il reconnaît que les acteurs confessionnels et les organisations religieuses peuvent contribuer aux bonnes relations et à la coexistence pacifique entre réfugiés et communautés d’accueil. 

Le groupe multireligieux de dirigeants confessionnels réuni par le HCR et Religions pour la paix s’est engagé à mobiliser une action pour les réfugiés, les demandeurs d’asile, les apatrides et les déplacés internes en luttant contre les causes profondes du déplacement forcé et en facilitant une véritable participation des femmes et des jeunes filles déracinées aux processus de consolidation de la paix. 

« Alors que les guerres, les conflits et la persécution continuent de forcer des gens à fuir de chez eux, nous recherchons le soutien des chefs confessionnels et de leurs communautés. Ils sont essentiels, non seulement pour venir en aide aux réfugiés pendant leur déplacement, mais aussi pour lutter contre les causes profondes qui les ont poussés à fuir. » Filippo Grandi , Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés 

Religions pour la paix est un partenaire majeur du HCR pour renforcer les engagements des responsables religieux et des organismes et représentants confessionnels dans les préparatifs du prochain Forum mondial sur les réfugiés en 2023. Religions pour la paix est la plus grande coalition de responsables religieux représentant toutes les traditions confessionnelles du monde par des plateformes interreligieuses aux niveaux régional et national. 

Les membres du Conseil 

Le Conseil est formé de 20 dirigeants religieux et spirituels dont le mandat durera jusqu’au deuxième Forum mondial sur les réfugiés en 2023, au cours duquel ils présenteront leur bilan et chercheront à obtenir de nouveaux engagements d’action de la part d’un nombre accru de parties prenantes et d’institutions religieuses. 

Les membres du Conseil ont été choisis pour leur rôle en tant que fervents défenseurs de la prévention des conflits, de la réconciliation et de la consolidation de la paix dans des contextes humanitaires et de déplacement forcé. 

Au cours de la réunion inaugurale du Conseil le 13 avril 2021, les membres du Conseil multireligieux des responsables se sont engagés individuellement à promouvoir la paix et à prodiguer un soutien aux personnes déracinées, notamment en participant au plaidoyer et en favorisant un accès élargi à l’éducation, au logement et aux services de santé mentale. 

Bhai Sahib Mohinder Singh OBE KSG 
Président, Guru Nanak Nishkam Sewak Jatha ; Coprésident et Administrateur de Religions pour la paix 

Bhai Sahib Mohinder Singh image

 

 

 

 

 

 

« Les pays où se produisent les déplacements forcés doivent disposer de davantage de ressources et de possibilités. Nous ne pouvons pas nous contenter de lutter contre le problème des déplacements forcés. Nous devons d’abord tenter d’en éradiquer les motifs. Les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales, pas des expédients. Nous devons : 

  • encourager les autorités mondiales à réaliser les objectifs de développement durable ;   
  • éduquer et faire de l’accueil/l’hébergement des réfugiés une initiative positive ; 
  • créer des rôles d’ambassadeurs/de champions dans les localités ; 
  • changer les termes employés : « eux », « les clandestins », « les immigrants », « les migrants », en mettant une étiquette, on déshumanise notre famille humaine ; 
  • soutenir et promouvoir la collaboration entre les communautés confessionnelles, la société civile et les institutions universitaires pour encourager la coopération et le dialogue/la participation avec les autorités locales/nationales. » 

Mme Nageeba Hassan Tegulwa
Membre du Comité international de coordination des femmes de Religions pour la paix ; membre exécutif du Réseau des femmes africaines de foi ; membre du conseil d’administration du Conseil africain des responsables religieux de Religions pour la paix. 

Ms. Nageeba Hassan Tegulwa image

Imam Sayed Razawi  
Directeur général et Imam en chef, Scottish Ahlul Bayt Society ; Conseil européen des responsables religieux, Administrateur international de Religions pour la paix 

Imam Sayed Razawi image

 

« Notre vision commune est que les femmes, les enfants et les hommes doivent être protégés. Tous doivent trouver la sécurité et le soutien, bénéficier du respect de leurs droits humains et de leur dignité et réaliser leur plein potentiel. Nous cherchons à coordonner et promouvoir l’action des communautés confessionnelles d’Écosse pour épauler les demandeurs d’asile et les réfugiés, et collaborer avec des groupes chrétiens, juifs, musulmans et interconfessionnels. »  

S. S. Shri Sugunendra Teertha Swamiji  
Président du Monastère Sri Putige Matha, Somaiya Vidyaviha, Coprésident de Religions pour la paix 

H.H. Shri Shri Sugunendra Teertha Swamiji image

 

« On dit que les invités sont comme Dieu. Dieu prendra l’apparence d’un invité. Si nous traitons les réfugiés comme Dieu, alors Dieu nous bénira. Dieu vient à nous sous la forme des réfugiés. »  

S. Ém. l’Archevêque Buti Tlhagale  
Champion de haut niveau du HCR, Évêque chargé de la liaison avec les migrants et les réfugiés à la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe (SACBC) ; Premier Archevêque métropolitain de Johannesburg 

H.E. Archbishop Buti Tlhagale image

 

« Accueillir les personnes, tout spécialement dans le contexte des migrants et des réfugiés, signifie les faire sentir chez elles. L’accueil prend différentes formes. Quand des réfugiés viennent dans un pays pour la première fois, ils ont habituellement besoin de vivres, d’un logement et de choses pratiques. Mais au fil du temps, ils nécessitent des papiers d’identité de l’état civil et leurs enfants doivent aller à l’école. Accueillir les personnes signifie montrer les meilleures valeurs que nous avons souscrites. Nous accueillons des gens parce que nous aussi nous aimerions être bien accueillis si nous étions dans une situation différente. Les accueillir est une bénédiction que nous pouvons toujours donner aux autres. » 

S. Ém. le Sultan Muhammad Sa’ad Abubakar III  
Sultan de Sokoto, Sultanat de Sokoto ; Coprésident de Religions pour la paix  

H.E. Sultan Muhammad Sa’ad Abubakar III image

 

« Nous prions pour la paix, la stabilité et le progrès pour l’ensemble du monde. En qualité de Coprésident de Religions pour la paix, je me suis engagé à lutter contre les déplacements forcés et à promouvoir la coexistence pacifique au Nigéria et dans le monde. »  

Grand-Père Dominique Rankin  
Grand Chef algonquin héréditaire ; Coprésident de Religions pour la paix  

Grand-Father Dominique Rankin image

 

« Les réfugiés, comme mon peuple, ont été obligés de quitter leur foyer et espèrent maintenant retrouver la paix. Nous devons accueillir nos voisins, car la seule solution aux guerres et aux souffrances est de vivre et de travailler ensemble à l’unisson. » 

Mme Malka Izbitzki  
Prochaine Secrétaire générale, Conseil interreligieux du Mexique (CIM) ; Membre de Religions pour la paix

Ms. Malka Izbitzki image

« Nous devrions investir dans l’éducation pour prévenir la recrudescence de la violence et de l’exploitation contre les migrants et les réfugiés, en particulier les femmes et les filles. Le Mexique accueille des réfugiés et des enfants réfugiés originaires d’Amérique centrale et d’Amérique latine. La violence s’est accrue ces dernières années car ces personnes ne sont pas protégées par leur gouvernement. Beaucoup de personnes déplacées restent au Mexique, donc nous devrions investir dans l’éducation de tous ces migrants et réfugiés, afin qu’ils puissent se construire un avenir meilleur. »  

Rabbin Rick Jacobs  
Président de l’Union pour le judaïsme réformé ; Président honoraire de Religions pour la paix   

Rabbi Rick Jacobs image

 

« Nous devons affirmer haut et fort ‘l’humanité d’abord’. Nous devons faire entendre les voix de nos religions ensemble. Le travail des responsables religieux est d’agir de concert et d’agir au plan international. Nous devons travailler collectivement pour changer un cœur à la fois. » 

Rév. Kosho Niwano  
Présidente désignée, Rissho Kosei-Kai ; Comodératrice de Religions pour la paix  

Rev. Kosho Niwano image

 

« Le bouddhisme nous apprend que notre existence est soutenue par l’existence des autres. Nous sommes tous interconnectés. Si des réfugiés souffrent, nous autres bouddhistes souffrons aussi. » 

Vénérable Phra Medhivajirodom  
Parrain du HCR pour la paix et la compassion, Fondateur de l’Institut Vimuttayalaya  

The Venerable Phra Medhivajirodom image

« En tant que membre du Conseil multireligieux des responsables, je m’engage à promouvoir l’idée que ‘nous ne faisons qu’un, nous sommes le monde’ pour créer des sentiments de solidarité, d’amour, de bonté et pour prévenir la polarisation et la discrimination parmi les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides. Nous appartenons à la même famille, celle de l’humanité. » 

Prof. Dr Said Aqil Siradj  
Président de Nahdlatul Ulama, Coprésident de Religions pour la paix  

Prof. Dr. Said Aqil Siradj image

« Il n’y a pas de violence dans la religion (Islam), nous rejetons toute violence car un appel au changement exige une discussion digne. Le Prophète Mohammed nous a dit que nous ne devons pas lutter l’un contre l’autre, quelles que soient nos différences. Les responsables religieux ont un devoir commun de guider leurs communautés pour qu’elles accueillent leurs voisins, afin de bâtir et de maintenir la paix. »  

S. Ém. l’Archevêque Dr Antje Jackelen  
Archevêque luthérienne d’Uppsala ; Primat de l’Église de Suède ; Coprésidente de Religions pour la paix 

H.E. Archbishop Dr. Antje Jackelen

 

« Le thème de cette année pour la Journée mondiale du réfugié est ‘Ensemble on se soigne, on apprend et on rayonne’. Les réfugiés perdent beaucoup de choses, mais jamais leurs droits humains, alors travaillons ensemble pour des sociétés inclusives qui garantissent que les réfugiés ont leur place dans les instances décisionnelles. Encourageons des communautés qui se soignent, qui apprennent et qui rayonnent. »  

Mme Emina Frljak  
Coordonnatrice des programmes, Jeunes pour la paix ; Membre du Comité international des jeunes de Religions pour la paix 

Ms. Emina Frljak image

« En tant que communauté de personnes issues de diverses traditions religieuses mobilisées pour garantir le respect de la dignité humaine, nous pouvons donner l’exemple et partager un message fondé sur les droits de l’homme pour créer une plateforme solide où se connecter avec des personnes autour du monde. Nous ne devons pas oublier que des valeurs spirituelles d’une sorte ou d’une autre animent 80% des habitants du monde, et nous avons ici un groupe fort de personnes qui peuvent en appeler à ces valeurs et créer de l’empathie pour les personnes en mouvement.  

« Je m’engage à participer activement à notre Conseil et à insuffler la voix des jeunes dans notre travail. Il est important qu’ensemble nous fassions appel aux personnes de foi et les encouragions à repenser leur attitude à l’égard des personnes en mouvement, que nous fassions connaître la manière dont les migrations touchent les personnes, que nous commencions à faire du bénévolat dans leurs communautés et que nous parlions pour ceux qui n’ont pas de voix. Notre Conseil a l’avantage unique d’être multiconfessionnel, multinational et multipartite et il doit être mis à contribution. L’aide du HCR est cruciale pour diffuser notre message et mobiliser les communautés et les gouvernements dans le monde entier. »  

S. Ém. le Juge Mohamed Abdelsalam  
Secrétaire général du Comité supérieur sur la fraternité humaine ; Coprésident de Religions pour la paix 

H.E. Judge Mohamed Abdelsalam image

 

« L’Islam nous exhorte à soutenir et défendre les réfugiés. Le Prophète Mohammed a aidé et défendu ceux qui cherchaient refuge jusqu’à ce que leurs droits et leurs foyers leur soient rendus. L’Islam a de nombreuses préceptes sur le traitement bienveillant, l’aide et l’accueil des réfugiés. »  

Dre Nayla Tabbara  
Cofondatrice et Présidente de la Fondation Adyan ; Coprésidente de Religions pour la paix  

Dr. Nayla Tabbara image

 

« Étant donné leur responsabilité religieuse et sociale, les chefs religieux doivent contribuer à une description honnête de la situation de l’asile au Liban et fonder leurs discours sur la dignité humaine et d’autres facteurs humanitaires communs. »  

S. Ém. l’Évêque Elias Toumeh  
Évêque grec orthodoxe de Wadi Nasara, Religions pour la paix 

H.E. Bishop Elias Toumeh image

 

« Le rôle des responsables sociaux et religieux est de soutenir l’État et de contribuer à établir la paix, le leadership et la protection. Il vaut mieux prévenir que guérir. Par conséquent, nous devons répandre la culture de la paix et de l’amour pour changer la situation actuelle créée par la pauvreté et la détresse qui frappent les personnes. »Shape 

S. Ém. le Cardinal Charles Bo 
Archevêque de Yangon, Myanmar ; Président de la Fédération des conférences épiscopales d’Asie ; Coprésident de Religions pour la paix 

H.E. Cardinal Charles Bo image

« En ces heures sombres, nous entendons la voix du Seigneur qui demande aux Églises d’être un instrument pour la justice, la paix et la réconciliation ; d’être ses mains et ses pieds et de prêter assistance aux pauvres et à ceux qui ont peur, pour répondre à la haine avec l’amour. […] Nous prions pour un monde nouveau, où chaque être humain aura véritablement un statut égal, des droits et libertés fondamentales sur un pied d’égalité, où la diversité ethnique et religieuse sera célébrée et où nous jouirons d’une paix véritable. » 

S. Ém. le Métropolite Emmanuel 
Métropolite majeur de Chalcédoine ; Comodérateur de Religions pour la paix 

H.E. Metropolitan Emmanuel image

« C’est la volonté de ne faire aucune différence entre ceux qui sont musulmans, chrétiens, juifs ou bouddhistes ou ceux qui vivent dans des zones où nous avons besoin de la coexistence pacifique, alors que nous recherchons une expérience vécue pour vivre en paix et pour respecter la citoyenneté commune. Si nous avons la sagesse et l’amour d’autrui, et par conséquent si nous recherchons la paix avec espérance, nous pouvons bénéficier d’une véritable citoyenneté commune, dans laquelle nous nous considérons non pas comme différents, mais comme des enfants de ce monde, des hommes et des femmes de fois diverses qui peuvent partager la paix sur la terre comme elle est dans le ciel. »