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Douglas Booth

« Bonjour. Je suis Douglas Booth. L'année dernière, je me suis rendu sur l'île grecque de Lesbos avec le HCR et j'ai rencontré des réfugiés qui pensaient qu'ils n'avaient pas d'autre solution que d'entreprendre la dangereuse traversée de la mer pour trouver un avenir plus sûr en Europe. Je souhaitais mieux comprendre la situation à laquelle sont confrontées des personnes dans le monde entier qui sont contraintes de fuir leur pays à cause des conflits. Je suis venu ici en Iraq pour rencontrer des réfugiés syriens et des Iraquiens récemment déplacés à cause des combats qui sévissent à Mossoul – dont 10 000 vivent aujourd'hui dans le camp de Hasamsham derrière moi. Je posterai des photos et des récits de ma visite ici sur Instagram et je serais ravi que vous vous joigniez à moi pour ce voyage ».

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« Personne ne choisit d’être un réfugié. Personne ne souhaite rencontrer la guerre sur son chemin ou voir ses amis et les membres de sa famille mourir, son foyer être détruit et son éducation ainsi que ses projets d’avenir s’interrompre brutalement.

Personne ne veut être contraint de quitter son pays. »

Douglas Booth
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À propos de Douglas 

L’acteur britannique Douglas Booth soutient le HCR depuis 2015 et il a voyagé récemment dans la région du Kurdistan d’Iraq pour découvrir notre travail sur le terrain. Il a rendu visite à des familles iraquiennes qui venaient d’arriver dans des camps nouvellement construits pour accueillir les déplacés fuyant Mossoul et les réfugiés syriens ayant fui leur foyer et leur pays il y a plusieurs années pour échapper au conflit.

Douglas a posté des photos et des témoignages de sa visite en Iraq sur Instagram, et il a également témoigné de son expérience à travers divers médias et plateformes numériques, notamment la BBC.

Douglas avait déjà voyagé avec le HCR sur l’île grecque de Lesbos afin d’y rencontrer des réfugiés qui avaient entrepris la dangereuse traversée de la mer Egée pour trouver la sécurité en Europe.

Douglas a donné de nombreuses interviews dans les médias pour souligner le travail du HCR et il a permis de braquer les projecteurs sur la crise mondiale des réfugiés en utilisant les réseaux sociaux. Il a participé à des événements de collecte de fonds et à d’importantes campagnes du HCR, tels que la Journée mondiale des réfugiés, la campagne #JExiste, qui vise à mettre fin à l’apatridie, et la cérémonie de remise de la distinction Nansen pour les réfugiés. Il est aussi apparu dans des projets de film, en particulier dans 'Words Matter’, un film qui souligne la différence importante entre les réfugiés et les migrants et la protection différente que leur confère le droit international, ainsi que dans 'What They Took With Them' aux côtés d’autres acteurs comme Cate Blanchett, Keira Knightley, Peter Capaldi, Stanley Tucci, Chiwetel Ejiofor, Kit Harington, Douglas Booth, Jesse Eisenberg, Juliet Stevenson, et de l’écrivain Neil Gaiman.

Actions et visites récentes sur le terrain

En photos: Douglas Booth rend visite à des réfugiés et à des déplacés internes en Iraq

En novembre 2016, Douglas s’est rendu en Iraq pour rencontrer des réfugiés et des déplacés internes. Il a partagé son expérience sur le compte Instagram du HCR. Les images et les légendes des publications de Douglas peuvent être consultées ci-dessous.

En photos: Douglas Booth rencontre des réfugiés sur l'île grecque de Lesbos

Douglas s’est rendu en Grèce en mai 2015 pour en savoir plus sur les expériences des réfugiés et leurs périples pour fuir les conflits et les persécutions.

De retour de Lesbos, Douglas a déclaré :

« La différence entre les migrants économiques, les demandeurs d’asile et les réfugiés semble être la source d’une grande confusion parmi nous. À en croire les thèses populistes, des bateaux remplis d’individus envahissent l’Europe dans le seul but de voler nos emplois, d’exploiter nos régimes de sécurité sociale et de gagner de l’argent. Je crains que ces thèses reposent sur un malentendu et des propos alarmistes et qu’elles ne reflètent pas correctement la réalité.

Le fait est que la grande majorité des personnes qui traversent la mer Méditerranée et la mer Égée fuient les persécutions et les conflits. Ce sont des réfugiés. Les personnes que j’ai rencontrées sur l’île de Lesbos, quelques heures à peine après leur arrivée à bord d’embarcations bondées et à peine en état de naviguer, n’avaient pas d’autre solution que de quitter leur foyer. Ce n’est pas comme si elles avaient eu le choix. Soit elles restaient et risquaient de mourir, soit elles quittaient tout ce qu’elles avaient toujours connu et aimé pour survivre.

Personne ne choisit d’être un réfugié. Personne ne souhaite rencontrer la guerre sur son chemin ou voir ses amis et les membres de sa famille mourir, son foyer être détruit et son éducation ainsi que ses projets d’avenir s’interrompre brutalement. Personne ne veut être contraint à fuir son pays, réunir les économies de toute une vie, vendre ses biens, emprunter où il peut et payer des passeurs sans scrupules prêts à abuser et à exploiter les autres pour traverser une mer agitée où se sont déjà noyés des milliers de personnes qui ont voulu entreprendre le même voyage à haut risque.

Les personnes que j’ai rencontrées ont enduré d’horribles souffrances et subi de terribles pertes. Elles ont connu le chagrin et la peur. Elles demandent à l’Europe de les protéger. Elles se tournent vers l’Europe pour vivre en sécurité. Cependant, trop souvent, elles se heurtent à des préjugés, à la mauvaise volonté, à l’hostilité, à l’intolérance et à la colère. J’encourage les gens à s’arrêter un instant, ne serait-ce que 5 minutes, pour regarder au-delà des grands titres et apprendre à connaître une des personnes qui a dû quitter son foyer parmi des millions d’autres personnes dans le monde. Vous pouvez lire l’histoire d’un réfugié ou regarder un court film relatant l’expérience d’un réfugié ici, parler avec un réfugié dans votre communauté. Prenez le temps de comprendre ce que ces personnes, des gens comme vous et moi, ont vécu, l’horreur à laquelle elles ont échappé, le voyage qu’elles ont entrepris, la vie qu’elles doivent reconstruire entièrement et les espoirs qu’elles placent dans l’avenir. Je sais que, comme moi, vous vous reconnaîtrez et vous reconnaîtrez votre famille en eux et vous comprendrez que les réfugiés ne sont pas « les autres » ; ce sont des gens ordinaires qui se heurtent à des difficultés sans nom ».