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Le représentant du HCR au Nigéria et à la CEDEAO achève une mission d'enquête dans deux États qui accueillent des réfugiés - Benue et Cross River

Communiqués de presse

Le représentant du HCR au Nigéria et à la CEDEAO achève une mission d'enquête dans deux États qui accueillent des réfugiés - Benue et Cross River

11 Janvier 2018 Egalement disponible ici :
Des employés du HCR et des autorités locales portent assistance à des réfugiés camerounais récemment arrivés à Obanliku, au sud-est du Nigéria - Octobre 2017.

ABUJA, Nigéria - Du 8 au 10 janvier 2018, le représentant du HCR au Nigéria et à la CEDEAO, Antonio Jose Canhandula, a dirigé une mission d’enquête dans les Etats de Benue, dans le Centre-Nord, et Cross River, au sud du Nigéria du Sud, où il a rencontré des réfugiés camerounais à Abande, dans la Zone de gouvernement local (LGA) de Kwande, ainsi qu’à Utanga et Amana, dans la LGA d’Obanliku.

Il a rencontré des dignitaires de l’Etat et des chefs traditionnels, et exprimé l’engagement du HCR à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales afin de fournir une assistance aux réfugiés camerounais, sans pour autant négliger les communautés hôtes.

« Nous nous engageons à collaborer avec le gouvernement du Nigéria pour assurer, dans les États de Benue et Cross River, un environnement sûr pour les réfugiés camerounais, ainsi que pour leurs communautés hôtes », a déclaré A. J. Canhandula. « En conséquence, notre recommandation est que les réfugiés soient éloignés de la frontière, conformément aux normes internationales », a-t-il ajouté.

La priorité immédiate du HCR est de travailler de concert avec l'Agence d’Etat de gestion des situations d’urgence, dans l’esprit de la Déclaration de New York de 2016, pour établir des camps temporaires, dans l’attente du processus d’identification et, à plus long terme, explorer les solutions qui devraient permettre aux réfugiés de s’intégrer aux communautés hôtes, de devenir autonomes et de contribuer à l'économie des communautés qui les reçoivent, a-t-il expliqué.

Depuis octobre dernier, le HCR a constaté une augmentation constante du nombre de personnes venant essentiellement de la région anglophone du Cameroun, qui ont fui leurs maisons en quête de sécurité, et qui sont arrivés dans les États de Cross River et de Benue au Nigéria. En ce qui concerne le nombre de réfugiés camerounais au Nigéria, le représentant du HCR a noté que pour l’instant, 8050 réfugiés avaient été enregistrés, essentiellement dans l’État de Cross River. Beaucoup d’autres n’ont pas été recensés.

En attendant, le HCR continuera l'enregistrement biométrique des nouveaux arrivants dans les États de Cross River et Benue, et ce en collaboration avec la Commission nationale pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées internes.

« J'aimerais exprimer ma gratitude au Gouvernement du Nigéria pour son soutien et j’apprécie les efforts des autorités de l'Etat pour les secours apportés aux arrivants », a déclaré A.J. Canhandula. C’est là une mesure cruciale pour la survie de beaucoup d’entre eux qui arrivent complétement démunis, a-t-il ajouté.

Beaucoup de ces réfugiés sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qui sont hébergés par les populations locales des communautés nigérianes situées non loin de la frontière. Ceux qui ont réussi à franchir la frontière avec le Nigéria sont passés par des points d'entrée non officiels.

La situation pourrait s'aggraver si une solution à la crise de la région anglophone du Cameroun n’est pas rapidement trouvée. Le HCR est préoccupé par le fait qu’avec la continuation de la crise au Cameroun et l’adoption de mesures de sécurité supplémentaires par le gouvernement, les demandeurs d'asile arriveront en nombre croissant. Un dialogue au niveau politique est également nécessaire pour aider à résoudre la crise.

 

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