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Conférence de Genève : Un soutien croissant pour lutter contre l'apatridie

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Conférence de Genève : Un soutien croissant pour lutter contre l'apatridie

Des signes de progrès accélérés dans la lutte contre l'apatridie – un problème touchant des millions de personnes dans le monde – sont apparus.
8 Décembre 2011 Egalement disponible ici :
Les représentants de la Serbie (à l'extrême gauche) et du Turkménistan (à l'extrême droite) au côté du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres (au centre) lors de la cérémonie des traités, à Genève. D'autres délégués représentant le Nigéria, la Croatie, les Philippines et le Panama - des pays ayant adhéré cette année à l'une des conventions sur l'apatridie ou aux deux - les avaient rejoints.

GENEVE, 8 décembre (HCR) - Tandis que les délégués assistaient jeudi au deuxième jour d'une conférence historique organisée par le HCR à Genève, des signes de progrès accélérés dans la lutte contre l'apatridie - un problème touchant des millions de personnes dans le monde - sont apparus.

Mercredi soir, au cours d'une cérémonie des traités au Palais des Nations, la Serbie et le Turkménistan sont devenus les deux plus récents Etats parties aux conventions relatives à l'apatridie, respectivement celle de 1961 et celle de 1954, rejoignant ainsi le Panama, le Nigéria, les Philippines et la Croatie parmi les adhérents de l'année à ces conventions.

Jeudi matin, alors que la conférence se poursuivait, au moins 20 autres pays s'étaient engagés à prendre des mesures pour adhérer à l'une de ces conventions ou aux deux. Six pays, dont l'Australie et le Brésil, se sont engagés à créer ou à améliorer les mécanismes nationaux pour mieux identifier les apatrides au sein de leurs populations. Un certain nombre d'autres pays se sont engagés à réformer leurs législations relatives à la nationalité pour régler cette question.

« Nous sommes à un grand tournant », a déclaré Mark Manly, expert en matière d'apatridie au HCR. « Le soutien que nous observons en faveur de mesures dans ce domaine n'est pas isolé, il provient de tous les continents. De nombreux pays sont préoccupés par l'impact de l'apatridie à l'échelle mondiale. »

D'après certaines estimations, l'apatridie toucherait quelque 12 millions de personnes, une population se rapprochant du total des 15,4 millions de réfugiés dans le monde. Cependant, alors que la Convention des Nations Unies de 1951 relative au statut des réfugiés constitue l'un des traités de droits de l'homme les plus largement ratifiés, les deux principaux instruments juridiques sur l'apatridie - la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et la Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie - ont jusqu'à présent manqué de soutien.

Début 2011, la Convention de 1954 comptait seulement 65 Etats parties et la Convention de 1961 seulement 37. Les Nations Unies comptent 193 Etats membres.