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Journée mondiale de lutte contre le sida : Le HCR souligne le besoin de combler l'écart dans les traitements contre le VIH

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Journée mondiale de lutte contre le sida : Le HCR souligne le besoin de combler l'écart dans les traitements contre le VIH

L'accroissement des conflits et du déplacement forcé risque de placer un plus grand nombre de personnes hors de portée des services pour la prévention du VIH, le traitement, les soins et l'appui.
1 Décembre 2014 Egalement disponible ici :
Une femme passe un test contre le VIH en République démocratique du Congo, dans l'Etat du Nord-Kivu, où le conflit a causé de nombreux déplacements de populations et a rendu l'accès difficile aux services. Les tests contre le VIH et les maladies sexuellement transmissibles donnent des résultats presque instantanément.

GENÈVE, 1er décembre (HCR) - Le Haut Commissaire pour les réfugiés António Guterres a marqué lundi la Journée mondiale de lutte contre le sida en soulignant l'importance de combler l'écart entre les personnes ayant accès aux services pour la prévention du VIH, le traitement, les soins et l'appui avec d'autres qui sont laissées pour compte.

Le thème « Combler l'écart » constitue également un appel important à l'action à un moment où le monde est en train de fixer de nouveaux objectifs ambitieux d'un développement durable pour les 15 prochaines années. « Mettre fin à l'épidémie du sida en tant que menace à la santé publique d'ici 2030 devrait être une composante essentielle de l'Agenda du développement pour l'après-2015 », a-t-il déclaré dans un message au personnel du HCR.

Le Haut Commissaire a également déclaré que, pour le HCR, le thème « Combler l'écart » a une résonance particulière, car l'élargissement des conflits et l'accroissement des phénomènes de déplacements forcés risquent de placer un nombre toujours plus grand de personnes hors de la portée effective des services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui contre le VIH.

« Pour l'Organisation, combler l'écart signifie veiller à ce que les interventions humanitaires et du développement soient alignées d'une manière permettant d'assurer un accès fiable, cohérent et permanent pour les réfugiés, les déplacés internes et d'autres personnes relevant de la compétence du HCR », a-t-il ajouté.

Il est prouvé que le traitement antirétroviral augmente considérablement l'espérance de vie des personnes vivant avec le VIH et empêche efficacement la transmission de ce virus. Accroître l'accès aux antirétroviraux fait partie des objectifs de la Stratégie globale du HCR pour la santé publique pour 2014-2018. Le HCR, en partenariat avec 14 autres organismes, a récemment fait une mise à jour des directives intitulées Guidelines for the Delivery of Antiretroviral Therapy to Migrants and Crisis-Affected Persons in Sub-Saharan Africa, qui à présent incluent aussi les populations déplacées de force.

António Guterres a noté que le dépistage obligatoire du VIH pour les réfugiés et les demandeurs d'asile continue à se faire dans plusieurs pays, souvent sans services essentiels de prise en charge psychosociale ni une protection adéquate de la vie privée. De telles pratiques persistent même dans les pays où la loi prévoit que le dépistage du VIH doit être volontaire. Pour combler cet écart, le HCR a mis à jour, en partenariat avec l'OMS et le Secrétariat de l'ONUSIDA, la déclaration de politique intitulée Policy Statement on HIV Testing and Counselling for Refugees and other persons of concern to UNHCR. Cette déclaration dénonce vivement le dépistage obligatoire du VIH effectué sur des personnes pour des raisons de santé publique, de protection, ou pour tout autre motif.

« Nous continuerons à plaider vivement en faveur des services de prévention, de traitement, de prise en charge, d'appui et de protection sociale contre le VIH, ainsi que pour le respect des droits humains des personnes vivant avec ce virus », a-t-il conclu.