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Devant le Congrès des États-Unis, l'Ambassadeur de bonne volonté Ben Stiller souligne que les réfugiés syriens ont encore besoin d'aide

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Devant le Congrès des États-Unis, l'Ambassadeur de bonne volonté Ben Stiller souligne que les réfugiés syriens ont encore besoin d'aide

2 Mai 2019 Egalement disponible ici :
L'Ambassadeur de bonne volonté du HCR, Ben Stiller, lors de son intervention devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, le 1er mai, à Washington, D. C.

En quittant la salle d’audience bondée du bâtiment Dirksen du Sénat, à Washington, D. C., la capitale des États-Unis, l’acteur de renom et Ambassadeur de bonne volonté du HCR, Ben Stiller, est venu transmettre un message sans ambiguïté : les réfugiés syriens ont encore besoin d’aide de la part de la communauté internationale.

« Lorsque l’on constate la situation en personne et que l’on voit ce qui se passe maintenant là-bas, il est tout simplement très important de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider », a-t-il expliqué aux législateurs, après une éloquente déclaration préliminaire dans le cadre de son témoignage devant l’influente Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, le 1er mai dernier.

« Personne ne choisit d’être réfugié. »

Telle est la réalité de la situation dont Ben Stiller a été le témoin de première ligne ces dernières années, car il s’est rendu dans les opérations menées par le HCR en faveur des réfugiés dans différentes régions du monde – encore, dernièrement, en mars, lorsqu’il était au Liban. En parcourant les villes et les campagnes de ce petit pays, il a rencontré de nombreuses familles syriennes contraintes de fuir le conflit qui ravage leur pays depuis plus de huit ans maintenant.

« Le terme ‘réfugié’ est malheureusement devenu un mot politisé. »

Il s’agissait d’une occasion rare et précieuse de pouvoir partager des récits inspirants d’instinct de survie, de courage et d’espoir en un avenir meilleur directement avec les élus de Washington, dont les points de vues et les actes continuent de jouer un rôle prépondérant dans l’appui accordé au HCR et dans sa capacité à venir en aide à des millions de réfugiés syriens, dont la vie dépend de cette aide.

« Il y a encore des millions de Syriens déracinés de leurs foyers, qui sont accueillis avec générosité par les pays voisins comme le Liban, la Jordanie et la Turquie », a ajouté Matthew Reynolds, le représentant régional du HCR pour les États-Unis et les Caraïbes, à la suite du témoignage de Ben Stiller.

« Leurs ressources s’épuisent et la présence de Ben Stiller au Congrès est un événement important qui permet au HCR d'exprimer toute sa gratitude envers le gouvernement et le peuple américains pour leur engagement humanitaire sans faille, tout en les invitant à maintenir le cap en cette période cruciale », a expliqué Matthew Reynolds.

D’après les statistiques du HCR, on compte aujourd’hui environ 6,5 millions de réfugiés syriens dans le monde, dont la plupart vivent en Turquie, en Jordanie ou au Liban, et un peu moins d’entre eux vivent en Égypte ou en Irak.

Même si un petit nombre de réfugiés syriens, de plus en plus nombreux, a pris  la décision de rentrer dans leur pays, beaucoup d'autres ont dû fuir la violence permanente en Syrie, et la plupart de ces réfugiés ont clairement indiqué aux employés du HCR qu'ils n’envisageaient pas de rentrer en Syrie dans un futur proche.

« Les réfugiés sont des êtres humains avec un vécu et une histoire. »

Tandis que les chiffres démontrent clairement à quel point la situation des réfugiés syriens reste préoccupante, Ben Stiller a rappelé avec éloquence aux législateurs que derrière les statistiques, il y a des mères, des pères, des garçons et des filles, des familles qui ne sont fondamentalement pas différentes de celles aux États-Unis ou ailleurs.

« Malheureusement, au fil des ans, le terme ‘réfugié’ est devenu un mot politisé, alors que les réfugiés sont des êtres humains avec un vécu et une histoire – et, le plus souvent, il s’agit des récits les plus traumatisants que j'ai eu à entendre, notamment en tant que père », a précisé Ben Stiller.

« Avoir la chance de rencontrer certaines de ces personnes et écouter leurs témoignages fut un privilège. Ce que nous avons tous en commun devient alors limpide. Même si nous sommes issus de cultures et de mondes totalement différents, nous voulons tous la même chose : offrir à nos enfants un environnement dans lequel ils pourront grandir ;  rire et partager des expériences avec la famille et les amis ; voir nos enfants grandir et concrétiser leurs rêves. »

Ben Stiller – qui était accompagné de David Milliband, le président du Comité international de secours (International Rescue Committee, en anglais) à l'audience – a eu des discussions animées et riches avec des sénateurs, tels que James Risch, Robert Menendez, Mitt Romney, Rand Paul, Tim Kaine, Ben Cardin, Jeanne Shaheen et d’autres.

Après l'audience, Ben Stiller a passé plusieurs heures à rencontrer d'autres personnalités et membres du Congrès américain, dans le cadre de rendez-vous individuels, notamment avec le sénateur Lindsay Graham et la députée Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, au cours desquels il est resté concentré sur son principal objectif : garantir un engagement constant vis-à-vis des besoins des réfugiés syriens et de tous les réfugiés dans le monde.