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Le HCR organise le transport aérien de réfugiés ouzbeks vers la capitale kirghize

Communiqués de presse

Le HCR organise le transport aérien de réfugiés ouzbeks vers la capitale kirghize

27 Juillet 2005 Egalement disponible ici :

Mercredi le 27 juillet 2005

GENEVE - L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a annoncé ce mercredi qu'elle a commencé transfert par avion de 455 réfugiés ouzbeks originaires de Jalal-Abad et d'Osh, dans l 'ouest du Kirghizistan, vers la capitale Bishkek, premier volet d'une opération de transferts humanitaire aéroportés.

L'UNHCR avait appelé au transfert et à la réinstallation d'urgence de ce groupe de personnes suite à des inquiétudes quant à leur sécurité, notamment dans un climat relativement tendu en matière d'octroi de l'asile au Kirghizistan. L'agence discute actuellement la prochaine étape du transfert depuis Bishkek à destination d'un certain nombre de pays mais les négociations sont encore en cours.

Les 12 vols prévus à bord de deux avions Yak 40 affrétés pour cette opération devraient se dérouler tout au long de mercredi et jeudi, en vue de transporter 426 réfugiés ayant séjourné dans le camp de Sasik ainsi que 29 autres Ouzbeks détenus à Osh. Les réfugiés seront placés dans un site temporaire à Bishkek, en attendant la finalisation des détails de leur transfert depuis le Kirghizistan.

Ces personnes avaient dû fuir l'Ouzbékistan pour chercher refuge au Kirghizistan suite aux évènements des 12-13 mai à Andijan, en Ouzbékistan. Ces dernières semaines, l'UNHCR a étroitement coopéré avec les autorités kirghizes compétentes en matière de détermination du statut de réfugié de ce groupe.

Une équipe d'experts juridiques de l'UNHCR a pu établir que 452 des Ouzbeks transférés sont considérés comme étant des réfugiés en vertu de la Convention de 1951 sur les réfugiés, tandis que trois autres, en attente d'une détermination de leur statut, relèvent du mandat de l'UNHCR. Toutes ces personnes ont besoin d'une protection internationale. Les renvoyer dans un lieu où leur vie et leur sécurité seraient en danger constituerait une violation de la Convention de 1951 sur les réfugiés, dont le Kirghizistan est signataire, et une violation de la législation nationale du gouvernement kirghize.