Concours d'éloquence 2025
Concours d'éloquence 2025
Les candidats des concours d'éloquence sont sur scène avec les membres du jury.
Le HCR a organisé la troisième édition de Voix en exil, son concours d’éloquence à destination des étudiants réfugiés en France. Le concours s’est tenu le 23 mai 2025 au Musée d’Orsay à Paris. Huit candidats et candidates réfugiés ont prononcé une plaidoirie de cinq minutes en français devant un jury présidé par Alexis Michalik.
Sur la scène de l’auditorium du musée, face à un jury présidé par l’acteur, metteur en scène et réalisateur Alexis Michalik, huit candidats et candidates originaires d’Afghanistan, du Bangladesh, du Burundi, de Colombie, du Soudan et d’Ukraine se sont prêtés à cet exercice d’art oratoire exigeant, mettant en lumière des trajectoires de vie marquées par l’exil, autant que par l’engagement, l’espoir et la volonté de contribuer à la société qui les accueille.
Après deux éditions sur les thèmes de l’accès à l’enseignement supérieur des personnes réfugiées et de l’égalité des chances et de l’inclusion, c’est la solidarité qui a été mise à l’honneur pour cette édition. Les candidats ont prononcé une plaidoirie de cinq minutes, en français, en s’appuyant sur une citation de Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés : « L’heure est à la solidarité, pas au repli sur soi. » Ils ont intégré à leur plaidoirie un clin d’œil à un artiste du musée d’Orsay et à son œuvre.
Pour préparer ce concours, chaque candidat a été accompagné par un étudiant, membre d’une association d’éloquence, dans le travail d’écriture, la posture, la diction, ou encore la confiance en soi. Eloquentia, association partenaire de l’opération et spécialiste de l’apprentissage de la prise de parole pour les jeunes, a également proposé des ateliers de préparation.
La paix est un jardin et la solidarité, c'est son ombre. Si nous cessons de l'arroser, la sécheresse du repli viendra et elle nous brûlera tous.
Ici au musée d'Orsay, nous sommes entourés de chefs d'oeuvres dont certains ne seraient pas là sans la solidarité de Gustave Caillebotte. En soutenant ses amis, Monnet, Renoir, Pissaro... il nous a montré qu'un geste généreux pouvait changer la destinée d'une communauté toute entière.
Sebastian, étudiant à Sciences Po, réfugié de Colombie, participe à la troisième édition du concours d’éloquence "Voix en Exil" du HCR.
La solidarité n'est pas un geste banal, c'est une nécessité vitale. Être solidaire c'est avoir le courage de dire non à l'inacceptable, de dénoncer l'exclusion, de refuser l'indifférence.
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@unhcrfrance Alexis Michalik, acteur, dramaturge et président du jury du concours d'éloquence organisé pour les étudiants réfugiés, revient sur une superbe soirée au musée d'Orsay. Des jeunes étudiants, réfugiés en France, sont montés sur scène pour défendre leurs idées avec talent, conviction et courage. Leur message ? Que leur voix compte. Que la solidarité compte. Que leurs parcours, leurs rêves, leur engagement méritent d'être entendus.
♬ Epic Inspiration - DM Production
Aujourd'hui je parle, car la solidarité m'a donné une voix. Agir ensemble, c'est permettre à chaque soleil intérieur de continuer à briller et à illuminer le monde.
Je n'aurais jamais imaginé pouvoir m'exprimer devant vous dans la langue de Molière. La France m'a donné un refuge, une voix et une solidarité.
J'ai perdu ma voix, mon métier de procureure, tout ce pourquoi j'avais lutté. Mais, au fond de moi, un feu brûlait encore. Celui de la résistance.