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Situation en Côte d'Ivoire

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Situation en Côte d'Ivoire

4 mars 2005 Egalement disponible ici :

Suite aux affrontements de lundi entre les milices pro-gouvernementales et les rebelles près de la ville de Man, l'UNHCR a commencé à limiter les mouvements de son personnel à l'ouest et dans le nord de la Côte d'Ivoire. Les combats et les tensions qui ont suivi autour de la Zone de Confiance ont désorganisé le recensement des réfugiés libériens, commencé le 21 février dernier dans la zone nord contrôlée par les rebelles. Le processus de recensement se poursuit dans le camp de réfugiés de Nicla, à 7 km de la ville de Guiglo dans la partie ouest du pays. L'UNHCR dispose d'un bureau à Guiglo, à 139 km de la frontière avec le Libéria. Mais les restrictions de déplacement des personnels dans la région impliquent que l'UNHCR devra temporairement remettre l'enregistrement dans les districts frontaliers de Ben-Houyen, Zouan-Houinen, Blolequin et Toulepleu, où quelque 10 000 réfugiés libériens sont établis dans plusieurs villages.

Le processus de recensement a pour but de mettre à jour les informations sur les réfugiés puis de leur délivrer des documents attestant de leur statut. Un manque de documents valables dans cet environnement en conflit pourrait être préjudiciable aux réfugiés qui pourraient être sujets à des harcèlements ou suspects d'appartenance à l'une des forces combattantes.

Alors que le calme est revenu après les combats de lundi à Logouale, à 15 km au sud de Man, l'UNHCR reste préoccupé par les tensions persistantes dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. La sécurité de quelque 17 000 réfugiés libériens serait risquée si la situation se détériore. En 2003, les réfugiés libériens avaient dû être évacués sur Abidjan, la capitale commerciale, pour les sauver de combats violents à l'ouest.

Au camp de Nicla en dehors de Guiglo, beaucoup de réfugiés expriment leur anxiété suite au regain des hostilités et souhaitent que l'UNHCR accroissent la sécurité à l'intérieur et autour du camp. Nous travaillons avec d'autres partenaires onusiens et les autorités locales sur des mesures de sécurité additionnelles pour sécuriser le camp.

Au total, on estime à 70 000 réfugiés libériens en Côte d'Ivoire, principalement localisés à l'ouest et dans la région Tabou au sud.