La réforme de le HCR et les propositions de délocalisation
La réforme de le HCR et les propositions de délocalisation
Vous avez été nombreux à poser des questions sur les articles parus récemment dans la presse, faisant état de propositions de l'UNHCR pour la délocalisation de certains de ses services en dehors de Genève. Certaines informations publiées sont inexactes, donc nous aimerions clarifier ce dont il s'agit.
L'UNHCR étudie la possibilité de délocaliser plusieurs fonctions ayant trait à l'administration et au support, actuellement basées au siège de Genève, vers un nouveau centre en dehors de la Suisse. Il s'agit de services dans les domaines des ressources humaines, de la gestion financière et des achats. Au total, 900 personnes travaillent actuellement au siège et 155 postes ont été pris en considération pour être délocalisés. La délocalisation fait partie d'un processus plus vaste, incluant des changements de la structure et de la gestion en cours à l'UNHCR. L'objectif est de s'assurer que les services se trouvent là où ils seront plus efficaces et plus économiques. Ces dernières années, il y a eu pour diverses raisons une augmentation des coûts au siège de l'UNHCR et il est souhaitable d'inverser cette tendance. L'UNHCR estime avoir l'obligation morale de limiter au plus bas ses frais administratifs, ainsi que de consacrer la plus grande partie de ses ressources aux programmes de protection et d'assistance des réfugiés et des autres personnes relevant de son mandat.
Aucune décision finale n'a été prise au sujet de la délocalisation des services examinés, ni sur le choix définitif de l'emplacement. La société PricewaterhouseCoopers a simplement achevé une étude de faisabilité comprenant une liste de villes remplissant les conditions recherchées. Deux se trouvent en Asie (Chennai et Kuala Lumpur) et deux en Europe (Bucarest et Budapest).
Aucune décision n'interviendra avant mai 2007, après d'autres consultations avec le personnel, les Etats membres de Comité Exécutif de l'UNHCR et les Gouvernements des pays susceptibles d'accueillir nos services.
Dans le cas d'une décision positive prise en mai, la délocalisation commencerait vers la fin 2007 et s'échelonnerait sur plusieurs mois.