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Journée mondiale du réfugié : António Guterres célèbre le rapatriement au Soudan comme une lueur d'espoir dans la région

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Journée mondiale du réfugié : António Guterres célèbre le rapatriement au Soudan comme une lueur d'espoir dans la région

Le Haut Commissaire pour les réfugiés António Guterres a accompagné plus de 160 réfugiés sur le chemin de retour vers le Sud-Soudan, après des années d'exil en Ouganda. António Guterres, qui se trouve dans la région pour célébrer la Journée mondiale du réfugié, a déclaré que le rapatriement au Soudan représentait l'une des rares lueurs d'espoir dans une région qui a vu trop de déplacements.
19 Juin 2007 Egalement disponible ici :
Le Haut Commissaire pour les réfugiés António Guterres accompagne des réfugiés sud-soudanais dans un convoi de l'UNHCR qui les ramène chez eux depuis l'Ouganda voisin.

KAJO KEJI, Soudan, 19 juin (UNHCR) - Tout en les avertissant que « la vie ne serait pas facile », le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, a accompagné lundi, sur le chemin de retour vers le Sud-Soudan, plus de 160 réfugiés qui ont passé des années d'exil en Ouganda, un pays voisin.

António Guterres, qui se trouve en Afrique pour une mission de trois jours à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié mercredi, a déclaré que le rapatriement au Soudan représentait l'une des rares lueurs d'espoir dans une région qui a vu beaucoup trop de déplacements.

« C'était un grand honneur pour moi d'être avec vous aujourd'hui alors que vous rentrez dans vos foyers après tant d'années passées en exil », a dit le Haut Commissaire aux réfugiés se trouvant au point d'escale de l'UNHCR de Kangai, au Sud-Soudan. « Les gens ont beaucoup souffert au Sud-Soudan.... Mais maintenant la paix est revenue. La paix est ce qu'il y a de plus important. Tout est possible s'il y a la paix. »

António Guterres a accompagné le long convoi de véhicules de l'UNHCR depuis le départ à Moyo, au nord de l'Ouganda. Le convoi acheminait 161 réfugiés, plusieurs chargements de biens domestiques et un camion de chèvres. Le Haut Commissaire est monté dans l'un des camions pour faire le voyage avec les rapatriés. Environ deux heures plus tard, après un voyage difficile et poussiéreux le long de routes très mauvaises, le convoi arrivait à Kangai, où des dizaines de Soudanais accueillaient les rapatriés en chantant et dansant.

A Kangai, les rapatriés ont reçu un kit contenant des articles de secours, une réserve de nourriture et ils ont été informés sur les mines et sur la prévention contre le VIH et le SIDA. Plus tard, certaines familles de rapatriés sont montées à bord des camions pour un court trajet vers leurs villages d'origine.

António Guterres a accompagné une famille qui rentrait dans sa ferme près de Kajo Keji, une ville située dans l'Etat soudanais de l'Equatoria central. Hélène Akorga et son mari ont fui le Sud-Soudan en 1987 et rentraient chez eux avec leurs quatre enfants. Des proches et des voisins les attendaient pour les accueillir, alors qu'ils parcouraient à pied les dernières centaines de mètres le long d'un petit chemin entouré de champs de maïs et de cacahuètes, surplombant une vallée verte et luxuriante. Malgré les paysages magnifiques, la vie est difficile pour les rapatriés qui rentrent chez eux dans une région ravagée par plus de deux décennies de conflit.

« La vie ne sera pas facile, vous devrez faire face à de nombreuses difficultés », a indiqué le Haut Commissaire aux rapatriés, les derniers de près de 155 000 Sud-Soudanais qui sont rentrés depuis les pays voisins depuis décembre 2005.

António Guterres a indiqué que la communauté internationale « doit faire preuve de solidarité avec le Sud-Soudan » et faire son possible pour assurer que des dizaines de milliers de réfugiés ayant choisi de rentrer puissent rester chez eux.

« Vous rentrez chez vous et vous avez besoin d'éducation pour vos enfants, de soins médicaux pour vos familles, de terres pour cultiver et d'autres aides », a-t-il ajouté. « Tout cela n'est possible que s'il y a une profonde solidarité de la part de la communauté internationale. »

Par Ron Redmond à Kajo Keji, Soudan