Le ciel est la seule limite pour les réfugiés qui ont fui la Somalie
Quand il est arrivé au Canada en tant que réfugié en 1978, Osman Ali se sentait confus et dépassé. Mais ce jeune homme affable, qui participait à des compétitions de basket en Somalie et qui était habitué à relever des défis, avait le regard tourné vers l’avenir.
« Rien ne peut te retenir », dit Osman. « Si tu travailles dur, si tu obtiens des diplômes, alors tu t’en sortiras. »
Il a étudié à l'université à Toronto et il a trouvé un emploi, en tant qu’ingénieur en électricité, peu de temps après l'obtention du diplôme.
Mais cela ne lui suffisait pas. Des années plus tard, lorsque la guerre civile a frappé la Somalie et que les réfugiés ont fui au Canada, il a démarré une organisation communautaire pour accueillir et aider les nouveaux arrivants. Cette entreprise fonctionne toujours aujourd'hui. Les jeunes reçoivent des bourses et une formation professionnelle.
« Nous pensons que si nous aidons les jeunes à s’accomplir, nous remboursons la dette que nous devons au Canada, qui nous a accueillis », dit-il.
« Autrefois et de nos jours », une série de profils de réfugiés arrivés au Canada au fil des années, en quête de sécurité, de stabilité et d’une vie meilleure. Dès 1956, année où le Canada a accepté son premier groupe de réfugiés, le projet utilise des photos d’archives et de famille pour raconter les parcours de réfugiés originaires de Hongrie, du Vietnam, de l’Ouganda, de la Somalie, de la Colombie, du Cambodge, du Burundi et du Salvador.