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Les réfugiés du Myanmar présents en Thaïlande bénéficient de la générosité australienne

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Les réfugiés du Myanmar présents en Thaïlande bénéficient de la générosité australienne

Les réfugiés du Myanmar qui vivent dans des camps en Thaïlande vont bénéficier de la générosité de l'Australie, un des pays de réinstallation, et d'une subvention importante qui permettra d'améliorer la qualité de l'éducation dans les camps.
29 Juin 2006 Egalement disponible ici :
Les enfants réfugiés karen originaires du Myanmar se concentrent lors du cours de mathématiques au camp de réfugiés de Mae La en Thaïlande. Plus de 140 000 réfugiés originaires du Myanmar habitent dans neuf camps de réfugiés en Thaïlande. Nombre d'entre eux habitent dans les camps depuis plus de 20 ans.

BANGKOK, 29 juin (UNHCR) - Les réfugiés du Myanmar qui vivent dans des camps en Thaïlande vont bénéficier de la générosité de l'Australie, l'un des pays de réinstallation, et d'une subvention de 367 000 dollars E.-U. qui permettra d'améliorer la qualité de l'éducation dans les camps.

Lors d'une visite au camp de Mae La dans le nord-est de la Thaïlande en début de semaine, la sénateur et Ministre de l'immigration et des affaires multiculturelles Amanda Vanstone a annoncé que son pays avait doublé son quota annuel de réinstallation pour les réfugiés originaires du Myanmar qui se trouvent en Thaïlande. Ce chiffre, qui s'élevait à 400 personnes l'an passé, devrait atteindre 900. Ella a aussi déclaré que l'Australie pourrait accepter jusqu'à 1 400 réfugiés en 2007. Mae La abrite quelque 45 000 réfugiés originaires du Myanmar, pour la plupart des Karen.

« L'augmentation décidée par l'Australie est à la fois significative et généreuse. Pour les réfugiés originaires du Myanmar, elle représente une chance de pouvoir reconstruire une nouvelle vie. Ils ont beaucoup souffert pendant de nombreuses d'années, mais ils sont toujours animés par le désir d'avoir un rôle actif dans la société », a indiqué Hasim Utkan, le délégué de l'UNHCR en Thaïlande, tandis qu'il accompagnait Amanda Vanstone pendant sa mission.

L'Australie fait partie de la poignée de pays qui acceptent les réinstallations de réfugiés. En 2007, son quota général de réfugiés, dont les cas lui sont proposés par l'UNHCR, s'élèvera à 6 000 personnes. Il s'inscrit dans le cadre d'un programme humanitaire plus vaste qui accepte, au total,13 000 personnes par an.

Cette visite est la première d'Amanda Vanstone dans un camp de réfugiés en Thaïlande. Cette année elle avait déjà rencontré des femmes réfugiées du Myanmar dans un centre géré par l'UNHCR à New Delhi, où elle avait été frappée par les difficultés auxquelles elles devaient faire face.

Mae La, qui est situé près de la frontière, est le plus important des neuf camps de réfugiés en Thaïlande. Nombre de ces camps abritent des réfugiés fuyant la violence et les abus des droits humains au Myanmar depuis plus de 20 ans. C'est l'une des situations de réfugiés les plus anciennes en Asie et les camps reçoivent rarement des visites ministérielles. Au total, on compte plus de 140 000 réfugiés originaires du Myanmar en Thaïlande.

Les enfants réfugiés karen originaires du Myanmar se concentrent lors du cours de mathématiques au camp de réfugiés de Mae La en Thaïlande. Plus de 140 000 réfugiés originaires du Myanmar habitent dans neuf camps de réfugiés en Thaïlande. Nombre d'entre eux habitent dans les camps depuis plus de 20 ans.

Amanda Vanstone a fait le tour du camp, rencontré des réfugiés et visité le centre de santé, où les employés sont actuellement surchargés depuis le début d'une épidémie de fièvre de la dengue. Elle a aussi visité un centre d'orientation culturelle pour les réfugiés qui vont être réinstallés et remis des visas humanitaires à une famille de trois réfugiés qui va partir pour Sydney. Elle a été informée sur la procédure de sélection pour le départ qui a commencé en mai.

Après avoir constaté par elle-même les conditions de vie dans le camp, Amanda Vanstone a expliqué aux journalistes qu'elle était convaincue que la réinstallation de cette population méritait la plus haute priorité.