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En Allemagne, le sport aide à l’insertion d’un jeune Afghan passionné de football

Communiqués de presse

En Allemagne, le sport aide à l’insertion d’un jeune Afghan passionné de football

22 janvier 2018 Egalement disponible ici :
La série «Carnets de rêve» permet aux enfants comme Shoaib, 11 ans, de laisser libre cours à leur imagination. © UNHCR/HumansofAmsterdam/Fetching_Tigerss/Bernatskaya Oxana/Shutterstock.com

BERLIN, Allemagne - Désormais à l’abri du conflit qui sévit en Afghanistan, son pays natal, Shoaib, 11 ans, se concentre sur un objectif unique.«Quand je me réveille le matin, je pense au football», explique ce jeune passionné de football. «Quand je me couche le soir, je pense encore au football. En Afghanistan, je jouais au foot et, ici en Allemagne, je joue aussi au foot. Dans ma vie, beaucoup de choses ont changé, mais ma passion pour le football reste la même.»

Shoaib vit aujourd’hui en sécurité en Allemagne. Il est l’un des 12 enfants déracinés, dont les parcours sont présentés dans la série «Carnets de rêve» et qui osent de nouveau rêver.

Cette série innovante a été produite par Debra Barraud, photographe de Humans of Amsterdam, son collègue Benjamin Heertje, la graphiste Annegien Schilling, le cinéaste Kris Pouw et le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

«Dans ma vie, beaucoup de choses ont changé, mais ma passion pour le foot reste la même.»

Jouer au football avec sa famille et ses amis a permis à Shoaib de garder le sourire, même dans les moments les plus sombres et traumatisants. En Afghanistan, son pays natal, le conflit prolongé et la persécution avaient entraîné le déplacement de près de 4,7 millions de personnes au 31 décembre 2016. En Allemagne, où Shoaib vit aujourd’hui, 12 346 Afghans ont été enregistrés en tant que demandeurs d’asile en 2017. Et maintenant Shoaib est déterminé à réussir en tant que joueur de football célèbre. Dans son rêve, mis en image par l’équipe des «Carnets de rêve», il tient un ballon de football flamboyant.

 

 

«J’aimerais être le meilleur footballeur du monde, et non pas un joueur comme les autres», indique-t-il à l’équipe des «Carnets de rêve».

Shoaib sait à quel point le travail en équipe est important. «Le football est un sport d’équipe, on n’y joue pas tout seul. J’adore le foot, car il se pratique à plusieurs.»

Plus de la moitié des réfugiés du monde sont des enfants et nombre d’entre eux passeront l’intégralité de leur enfance loin de leur foyer. Néanmoins, les enfants sont incroyablement résilients et avec de l’aide, ils peuvent trouver les moyens de s’en sortir et d’envisager l’avenir de nouveau.

«J’aimerais être le meilleur footballeur du monde.»

«Le sport est une langue universelle et un très bon moyen d’intégrer les réfugiés dans la société allemande», déclare le Dr Roland Bank du HCR Allemagne. «L’insertion est un processus interactif et les structures sont déjà en place. Les clubs de football allemands, les pompiers volontaires et d’autres acteurs bien établis de la société civile ont ouvert leurs portes aux nouveaux venus. Ils aident à créer un environnement dans lequel des enfants comme Shoaib peuvent se retrouver parmi leurs pairs.»

Le projet «Carnets de rêve» permet aux enfants de laisser libre cours à leur imagination.

«Lorsque des jeunes fuient leur pays natal, ils laissent tout derrière eux à l’exception de leurs espoirs et de leurs rêves», explique Debra Barraud, co-créatrice du projet photo Humans of Amsterdam qui compte plus de 400 000 sympathisants sur Facebook. «A travers ce projet, nous avons vu la force de ces enfants et leur capacité à réaliser leurs ambitions, grâce à un soutien adéquat.»

Le public est encouragé à se déclarer solidaire #Aveclesréfugiés en signant la pétition mondiale du HCR qui appelle les dirigeants à accorder aux réfugiés sécurité, éducation et débouchés économiques afin que leurs rêves puissent prendre forme. Vous pouvez suivre la série «Carnets de rêve» sur Humans of AmsterdamFetching Tigerss et le compte Facebook du HCR.

Jouer au football avec son oncle et son cousin ne fait que renforcer la conviction de Shoaib que les gens sont plus forts ensemble.

«Quand ils jouent, ils ne veulent pas passer le ballon», dit-il. «Ils veulent être celui qui marque le but. Pour moi, peu importe qui fait le score. Si quelqu’un marque un but, toute l’équipe marque et gagne.»

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