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Le HCR publie les besoins en matière de réinstallation de réfugiés pour 2022

Communiqués de presse

Le HCR publie les besoins en matière de réinstallation de réfugiés pour 2022

24 juin 2021 Egalement disponible ici :
Mariam (34 ans) et Muhammad (37 ans) avec leurs trois enfants, Karim (7 ans), Feruz (5 ans) et Ferdoz (3 ans). Cette famille érythréenne attend au centre de transit d'urgence de Timișoara, en Roumanie, sa réinstallation aux Pays-Bas (février 2021). ©UNHCR/Stefan Lorint

L’année prochaine, quelque 1,47 million de réfugiés auront besoin d'être réinstallés, selon les toutes dernières estimations annoncées par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans son rapport intitulé Projected Global Resettlement Needs 2022 et publié ce jour.

« Malgré la pandémie, les guerres et les conflits continuent de faire rage dans le monde, déplaçant des millions de personnes et empêchant un grand nombre d’entre elles de retourner dans leurs pays. L’augmentation des besoins humanitaires dépasse de loin le nombre de cas pour lesquels une solution est trouvée. C’est pourquoi nous appelons les pays à mettre à disposition davantage de places de réinstallation pour les réfugiés dont la vie est menacée ou qui endurent d’autres risques », a déclaré Gillian Triggs, cheffe de la protection internationale du HCR.

Les projections pour 2022 sont fondées sur plusieurs évaluations des besoins en matière de protection et des profils à risque parmi les populations réfugiées à travers le monde.

Pour la sixième année consécutive, les réfugiés syriens figurent parmi ceux dont les besoins en matière de réinstallation sont les plus élevés, suivis des réfugiés de la République démocratique du Congo, du Soudan du Sud, de l’Afghanistan et de l’Érythrée.

En raison de la pandémie, de nombreuses personnes déracinées sont désormais confrontées à une pauvreté accrue, au dénuement et à des risques généralisés en matière de protection allant de l’exploitation, la traite des êtres humains, la violence sexuelle et sexiste, du travail des enfants, des mariages précoces aux arrestations, à la détention arbitraire, aux expulsions et au refoulement.

Parmi les cas soumis par le HCR aux États de réinstallation pour examen figurent des réfugiés ayant des besoins de protection juridique et physique, des survivants de la violence, des femmes, des adolescents et des enfants à risque, des personnes LGBTIQ+ à risque, des personnes ayant des besoins médicaux et d’autres qui sont confrontées à des circonstances et des conditions précaires.

« Près de quatre-vingt-dix pour cent des réfugiés dans le monde sont accueillis dans des pays en développement dont les capacités étaient déjà dépassées avant même la pandémie et qui doivent aujourd’hui faire face à une aggravation des conditions humanitaires pour les communautés locales et déracinées », a déclaré Gillian Triggs.

« Non seulement la réinstallation est un outil de protection vital pour les réfugiés confrontés à une extrême vulnérabilité dans ces pays d’asile, mais c’est aussi un moyen tangible pour les autres États de s’engager et de contribuer à partager cette responsabilité. »

Il s'agit d'un objectif clé du Pacte mondial sur les réfugiés, formulé dans le cadre d’une stratégie triennale de réinstallation et de voies d’accès complémentaires élaborée par les parties prenantes, notamment les gouvernements, d'autres organisations internationales, la société civile et le HCR.

En raison de l'impact de la pandémie et du nombre limité de places mises à disposition par les États, la réinstallation des réfugiés a chuté à son niveau le plus bas depuis au moins deux décennies, malgré l'augmentation des déplacements forcés à travers le monde.

L’année dernière, moins de 35 000 réfugiés sur 20,7 millions, soit bien moins d’un pour cent, ont été réinstallés.

En 2020, les fermetures de frontières et les restrictions de voyage dues à la pandémie ont nécessité dans de nombreux cas une suspension temporaire des mouvements vers les pays de réinstallation, certains pays éprouvant encore des difficultés pour retrouver leur capacité d’accueil antérieure.

Malgré ces difficultés, les opérations du HCR et plusieurs États de réinstallation ont pu agir de façon plus flexible dans le cadre du traitement et de l’organisation de la réinstallation, ce qui a permis de garantir la continuité du programme et les transferts vitaux de réfugiés dont la vie était menacée.

Pour lire la version complète du rapport, cliquez ici.

 

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