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Le HCR a recueilli près de quatre millions de dollars grâce à une vente d'éléments d'actif en 2006

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Le HCR a recueilli près de quatre millions de dollars grâce à une vente d'éléments d'actif en 2006

Dans le cadre d'un effort pour travailler plus efficacement et réduire le gaspillage, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a recueilli 3,7 millions de dollars après avoir vendu des véhicules d'occasion, de vieux ordinateurs et d'autres biens.
22 Mars 2007
La plupart des véhicules de l'UNHCR ont un kilométrage élevé, nombre d'entre eux sont utilisés dans des environnements difficiles. Désormais la gestion des éléments d'actif est optimisée avec la vente des vieux véhicules.

GENEVE, 21 mars (UNHCR) - Dans le cadre d'un effort pour travailler plus efficacement et réduire le gaspillage, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a recueilli 3,7 millions de dollars après avoir vendu des véhicules d'occasion, de vieux ordinateurs et d'autres biens. Une partie de cet argent a été réinvestie dans des opérations de l'UNHCR sur le terrain, alors que le reste a été affecté au budget central de l'agence.

« Nous sommes très heureux de ces rentrées d'argent, qui vont bien au-delà de nos espérances », a expliqué Rita Richter, en charge des achats, ajoutant que l'UNHCR pourrait poursuivre et même augmenter ce type de ventes cette année.

L'UNHCR a décidé ce changement après que des rapports d'audits interne et externe aient critiqué les données et la gestion de ses biens. Saburo Takizawa, alors contrôleur de la division de la gestion des finances de l'agence, a procédé à un inventaire en 2005 des véhicules de l'UNHCR dans 20 opérations importantes à travers le monde.

Le but de cet exercice était d'établir le nombre et l'état de ces biens et, finalement, d'améliorer et d'optimiser leur gestion. L'étude a montré que l'UNHCR possédait quelque 12 000 véhicules, notamment des voitures, des pick-ups, des véhicules tout terrain, des camions et d'autres véhicules utilitaires, des chariots élévateurs, des tracteurs et même des véhicules blindés.

L'exercice a également montré que beaucoup de ces véhicules de l'UNHCR étaient cédés, en fin d'aptitude au service, aux partenaires opérationnels ou aux institutions locales, alors que d'autres étaient conservés mais n'étaient plus utilisés. Un nombre important de véhicules a été pillé ou volé au cours des opérations, dont beaucoup ont pour cadre des environnements à haut risque.

Tous ces véhicules ont été comptabilisés lors d'inventaires, mais la base de données de l'UNHCR n'avait pas toujours été mise à jour lorsqu'ils avaient vendus, détruits ou portés manquants. De ce fait, la flotte de véhicules de l'UNHCR était en constante augmentation dans la base de données.

Mais les inventaires de terrain dirigés par Saburo Takizawa ont permis au siège à Genève de mieux percevoir la situation, permettant de redéployer des véhicules en bon état de marche si besoin et de vendre aux enchères les véhicules réformés ou endommagés. Des mécanismes de contrôle ont été mis en place ; chaque vente a dû être justifiée et chaque bien a dû répondre à un certain nombre de critères précis.

« La tâche n'a pas été facile pour les opérations sur le terrain, déjà surchargées. En fait, cela a donné du travail supplémentaire à toutes les personnes impliquées », a expliqué Arnauld Akodjenou, directeur de l'appui opérationnel de l'UNHCR. « C'est pourquoi un système de primes a été mis en place - 25 pour cent du produit d'une vente est affecté à l'opération qui s'en était chargée. Le reste revient au budget annuel de l'agence. »

La mise en vente a commencé en décembre 2005 et les acheteurs d'environ 300 véhicules de l'UNHCR étaient essentiellement des personnes privées et des récupérateurs de métaux. Après le succès rencontré au cours des trois premiers mois, d'autres biens ont commencé à être mis en vente aux enchères, notamment des ordinateurs, des meubles et des équipements de télécommunication.

Lors de l'audit final en février, l'UNHCR a découvert que cette initiative, qui a duré un an, avait rapporté 3,7 millions de dollars. Les bénéfices sont multiples - en plus des fonds supplémentaires pour les programmes destinés à assister directement les réfugiés, les personnes déplacées internes et les demandeurs d'asile, cet exercice a permis d'élever le niveau de responsabilité comptable et financière de même que la gestion de la base de données et des biens de l'UNHCR est devenue plus dynamique, efficace et précise.

L'agence a également fait des gains considérables, en faisant des économies secondaires, en réduisant les dépenses sur les entrepôts, les parkings, les pièces de rechange et la maintenance des véhicules. Ces économies sont en cours de calcul.

Aujourd'hui, l'UNHCR assiste quelque 20,8 millions de personnes dans 116 pays. La valeur totale des 107 000 biens enregistrés de l'agence équivaut à 92 millions de dollars.

Par Andrej Mahecic à Genève