Rapports et publications
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UNHCR has emergency teams in neighbouring countries and is working with national authorities and partners to register new arrivals, ensure their most immediate needs are met and relocate them away from border areas. But this is just the beginning.

A family of returning South Sudanese refugees wait at a UNHCR transit centre at the Joda border point, Renk, South Sudan.

Une famille de réfugiés sud-soudanais de retour au pays patiente dans un centre de transit du HCR au poste frontière de Joda, à Renk, au Soudan du Sud.
Tous les pays voisins affectés par cette nouvelle situation d'urgence accueillaient déjà un grand nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays. Ils ne disposaient que d'un financement humanitaire très insuffisant. Des pays comme le Tchad et le Soudan du Sud (les deux pays les plus pauvres au monde) luttaient déjà contre la faim, l'insécurité et les effets du changement climatique.
Le nouveau conflit a interrompu les échanges commerciaux et entrave le fonctionnement des chaînes d'approvisionnement, ce qui entraîne une hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants.
Les populations qui franchissent les frontières, pour la plupart des femmes et des enfants, arrivent en ayant un besoin urgent de nourriture, d'eau, d'abris, de soins de santé et d'articles de première nécessité tels que des couvertures, des ustensiles de cuisine et du savon. Le soutien psychosocial apporté aux parents et aux enfants qui ont été témoins ou victimes de violences épouvantables est une autre priorité, tout comme la mise en place de mécanismes de prévention et de lutte contre la violence sexuelle et sexiste.
La saison des pluies devant débuter dans quelques semaines, la course est lancée pour prépositionner l'aide avant que les routes menant aux régions frontalières isolées ne deviennent impraticables, coupant ainsi les réfugiés nouvellement arrivés de toute possibilité d'assistance.
Plusieurs années consécutives d'inondations importantes au Soudan du Sud ont déjà endommagé les routes, rendant presque impossible le retour des réfugiés depuis la frontière jusqu'à leurs zones d'origine. Ceux qui parviennent à rentrer chez eux risquent de se retrouver dans des communautés fragilisées, qui se remettent à peine d'années de conflit.
Le HCR a des équipes d'urgence dans les pays voisins et collabore avec les autorités nationales et ses partenaires pour enregistrer les nouveaux arrivants, s'assurer que leurs besoins les plus immédiats sont satisfaits et les transférer loin des zones frontalières. Mais ce n'est que le début.
5. Une aide supplémentaire est nécessaire de toute urgence
In the first four weeks of the crisis, around 200,000 refugees and returnees fled the country while another 700,000 people were displaced inside Sudan.
Egypt has received the largest number of people, followed by Chad, South Sudan, the Central African Republic and Ethiopia. In South Sudan, those arriving are mainly returning nationals who had been living in Sudan as refugees.
Without a resolution to the crisis, many hundreds of thousands more people will be forced to flee in search of safety and basic assistance. UNHCR and its partners estimate that the number of refugees and returnees could reach 860,000 by October.
With the rainy season due to begin in a few weeks, the race is on to preposition aid before roads to remote border regions become impassable, cutting off newly arrived refugees from assistance.
Several years of devastating floods in South Sudan have already damaged roads making it almost impossible for returning refugees to travel from the border to home areas. Those that do make it home are likely to find fragile communities still recovering from years of conflict.
Les besoins sont immenses et les défis nombreux.