EPISODE 3 : Soif de vivre
EPISODE 3 : Soif de vivre
Premièrement l’eau, le reste viendra plus tard.
Dans les alentours de Za’atari, vous ne verrez pas de rivière. Pas de lac, pas de ruisseau. Pas d’eau. Comment faire en sorte qu’il y ait assez d’eau chaque jour pour des familles comme celle de Farida ? Dans cet épisode, nos collègues Dina et Ihab vous expliquent comment nous relevons cet énorme défi logistique
Lorsque le HCR fournit une aide d’urgence, l’eau est une priorité absolue
Lorsque des milliers de personnes en fuite cherchent la sécurité au même endroit, les conduites d’eau et les égouts existants peuvent rapidement être surchargés. En outre, l’infrastructure en eau dans les zones de guerre est souvent entièrement détruite, avant même qu’un grand nombre de personnes puissent l’utiliser.
Des solutions à court terme et durables
Pour s’assurer que les familles en déplacement peuvent encore utiliser suffisamment d’eau, nous employons des réservoirs d’eau et des pompes à eau, qui pompent l’eau des rivières et lacs en existants. Afin de s’assurer qu’il y aura suffisamment d’eau à long terme, nous recherchons des solutions durables. Dans certains pays, cela signifie que nous aidons à réparer les infrastructures et les égouts détruits. Dans d’autres pays, nous construisons des puits. Nous veillons toujours à ce que l’eau soit purifiée et potable.
Un peu gênant, mais pas moins important
La décharge de l’eau polluée est un sujet moins attrayant, mais des toilettes propres et l’élimination sûre des fèces et de l’urine sont tout aussi importants que l’approvisionnement en eau potable. C’est pourquoi le HCR fournit également des toilettes et des réservoirs sceptiques ; pour réduire les risques de maladies infectieuses et l’arrivée de vermines le plus possible.
Vous nous permettez de relever ce grand défi. Je vous remercie !
« Nous étions confrontés au défi de construire des conduites d’eau et des égouts pour des dizaines de milliers de personnes. Il n’y avait rien sur le site où Za’atari a été construit, et nous avons dû faire en sorte que toute l’infrastructure soit prête à un rythme effréné. »
Amin Bhai, Responsable WASH (eau et hygiène) du HCR en Jordanie.