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EPISODE 5 : Guérir les blessures

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EPISODE 5 : Guérir les blessures

Une nouvelle vie à Za’atari

Grâce à vous, il y a une nouvelle vie à Za’atari ! Chaque semaine, près de 80 bébés viennent au monde dans la seule clinique de naissance dans ce camp de réfugiés. Avec votre soutien, nous veillons à ce que des professionnels soient présents à chaque accouchement pour fournir à la (future) maman tous les soins dont elle a besoin.

Découvrez le prochain épisode : « Guérir les blessures » !
13 décembre 2019

Votre soutien structurel fournit des médicaments et des traitements médicaux qui sauvent des vies et qui préviennent les maladies mortelles.

Dans les camps de réfugiés densément peuplés comme celui de Za’atari, où vivent environ 83 000 personnes, nous nous inquiétons constamment d’éventuelles manifestations de maladies. Un virus comme le choléra ou la typhoïde peut se propager très rapidement dans le camp et causer de nombreux décès. C’est pourquoi il est essentiel qu’en plus des soins médicaux de qualité, nous veillions également à prévenir ce genre de maladies infectieuses.

Les réfugiés souffrent également de maladies cardiovasculaires

« On ne se rend pas toujours compte que les réfugiés peuvent aussi souffrir de diabètes, de maladies cardiovasculaires ou de cancers. Je suis responsable de leur fournir les soins médicaux dont ils ont besoin. » Selon Dina, notre collègue en Jordanie, qui est également responsable des soins de santé à Za’atari, « Nous avons un hôpital de 55 lits dans le camp. Mais nous n’avons pas le matériel médical dont nous avons vraiment besoin. Ce qui signifie que nous devons transférer certaines personnes dont la vie est en danger dans un hôpital en Jordanie. »

La guerre a des effets profonds sur la santé des enfants

« Il y a évidemment aussi des personnes handicapées qui ont besoin d’aide. Nous rencontrons des personnes qui souffrent de problèmes psychologiques et qui ont besoin de traitement.

Le système de soins Syrien a été détruit et nous devons donc faire en sorte que tous les enfants continuent à recevoir leurs vaccins. »

« Tout être humain a le droit à un accouchement en toute sécurité »

Selon Dina, « ce travail présente de nombreux défis. Mais ce qui me fascine particulièrement, c’est la gynécologie et les soins prénatals à Za’atari. Que vous soyez en fuite ou non, en tant que femme vous avez le droit d’accoucher dans un environnement en toute sécurité, où vous serez assistée par des professionnels. »

Le travail est dur. Nous faisons de longues journées. Nous sommes stationnés dans le désert. Mais rien n’est plus gratifiant que de pouvoir aider ces personnes vulnérables.

Dina Jardaneh, Agente Adjointe de Santé Publique à Jordanië