Une première historique : le Kirghizistan met fin à l’apatridie
Une première historique : le Kirghizistan met fin à l’apatridie

Auparavant apatride, Nazgul Avaz Kyzy, 22 ans, est désormais une citoyenne à part entière du Kirghizistan, ce qui lui permet de travailler en toute légalité au café du quartier. © HCR/Chris de Bode
Lors d’une cérémonie tenue le 4 juillet à Bichkek, la capitale kirghize, 50 anciens apatrides, dont 15 enfants, se sont vus délivrer un acte de naissance et un passeport, ce qui en fait des citoyens du pays. Ils étaient les derniers apatrides connus au Kirghizistan et ils pourront désormais exercer les mêmes droits que tous les autres citoyens.
Dans les années 1990, le démantèlement de l’Union soviétique a fait des centaines de milliers d’apatrides dans toute l’Asie centrale, y compris au Kirghizistan. Encouragés par la campagne #IBelong (#Jappartiens #Jexiste) lancée par le HCR en 2014 pour mettre fin à l’apatridie, le gouvernement et ses partenaires ont recensé dans le pays 13 700 personnes dépourvues de nationalité, dont plus de 2000 enfants.
« Le Kirghizistan a montré la voie à suivre en réglant les cas connus d’apatridie ; c’est un remarquable exemple et j’espère qu’il sera applaudi et suivi par d’autres », a déclaré Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « J’adresse mes félicitations à tous ceux qui ont obtenu la citoyenneté aujourd’hui. »
À travers le monde, l’apatridie touche des millions de personnes qui se voient souvent refuser des droits élémentaires et une reconnaissance officielle que la plupart des gens tiennent pour acquis. Les informations communiquées par 78 pays font état d’environ 3,9 millions d’apatrides mais selon le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, leur nombre serait beaucoup plus élevé.
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