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La distinction Nansen pour les réfugiés 2021

La distinction Nansen pour les réfugiés 2021

Chaque année, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, décerne la distinction Nansen à des personnes, des groupes et des organisations pour leur engagement exceptionnel en faveur de la protection des réfugiés, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays ou des apatrides.
La distinction Nansen pour les réfugiés a été créée en 1954 en l’honneur de Fridtjof Nansen, explorateur polaire et scientifique norvégien, également premier Haut Commissaire aux réfugiés de la Société des Nations.
Cette page concerne les lauréats de 2021. Cliquez ici pour la cérémonie de remise des prix la plus récente.
Yemen. A community organization that provides a lifeline to displaced Yemenis is awarded the 2021 UNHCR Nansen Refugee Award

Découvrez l'ONG Jeel Albena Association for Humanitarian Development !

Voici l’organisation caritative yéménite qui a remporté la distinction Nansen pour les réfugiés 2021.

L’ONG Jeel Albena Association for Humanitarian Development, fondée en 2017, a remporté la prestigieuse récompense pour son action en faveur des personnes déplacées à cause du conflit au Yémen. Ameen Jubran et ses collègues ont été eux-mêmes contraints de déménager leur bureau plusieurs fois, alors que les lignes de front mouvantes, les échanges de tirs et les explosions se rapprochaient dangereusement de leurs locaux. Son fondateur, Ameen Jubran, 37 ans, a lui-même été déplacé quatre fois à cause des combats et il a même frôlé la mort.

« Les zones où nous travaillons sont considérées comme faisant partie des zones les plus pauvres et les plus dangereuses », explique Ameen Jubran. « Nous ressentions quotidiennement le danger mais, malgré cela, des déplacés internes et d’autres personnes avaient besoin de notre aide. Nous ne pouvions pas simplement les abandonner sans leur fournir une assistance. »

L’ONG Jeel Albena emploie 160 personnes et mobilise 230 bénévoles, dont beaucoup sont eux-mêmes des déplacés internes. Basée dans la ville portuaire de Hodeida, au bord de la mer Rouge, elle a fourni des abris d’urgence à plus de 18 000 déplacés internes vivant dans des installations informelles dans la région de Hodeida et la province de Hajjah.

« Nous ressentions quotidiennement le danger mais, malgré cela, des déplacés internes et d’autres personnes avaient besoin de notre aide. Nous ne pouvions pas simplement les abandonner sans leur fournir une assistance. »

– Ameen Jubran, fondateur de Jeel Albena

Découvrez les lauréats régionaux

Nikola Kovačević a représenté près de 30 % des demandeurs d'asile qui ont obtenu une protection en Serbie. Depuis 2012, il est activement engagé dans la protection des droits humains et des réfugiés, ainsi que les cas individuels de demandeurs d’asile et de réfugiés. Son travail a contribué à des améliorations clés dans les procédures d’asile en Serbie qui ont augmenté le nombre de réfugiés bénéficiant de la protection internationale.

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Le docteur Saleema Rehman est une obstétricienne et une gynécologue qui vit et travaille au Pakistan. Le Dr. Rehman est également une réfugiée afghane qui a dû surmonter d’importantes difficultés pour obtenir le soutien de sa communauté et réaliser son rêve de devenir médecin. Après des années de travail acharné et de lobbying pour obtenir des financements, elle a ouvert un cabinet privé à Attock, qui permet aux réfugiés et aux personnes à faibles revenus d’accéder à des soins médicaux abordables.

Il y a également deux co-lauréats pour la région Afrique.

Roukiatou Maiga est la présidente de l'association de femmes Djam Weli, basée au Burkina Faso. Maiga défend avec force les droits des personnes déplacées à l'intérieur du pays. Elle a fait preuve d'une grande hospitalité et générosité envers les personnes déplacées de force à Dori, dans la région du Sahel.

Diambendi Madiega est agriculteur et pratique la médecine traditionnelle à Kaya, au Burkina Faso. Il œuvre également à défendre les droits des personnes déplacées. Il a ouvert son cœur et son habitation dans la région du Centre-Nord.

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Après le meurtre de son jeune frère, Jorge Santiago Ávila Corrales et sa famille ont dû trouver refuge dans une autre région du Honduras. Depuis lors, Ávila s’est donné pour mission d’éviter à d’autres familles de connaître le même sort. Ávila a choisi de retourner au Honduras pour créer l’association Jóvenes Contra la Violencia qui travaille depuis 10 ans auprès des enfants et des jeunes qui risquent de rallier des gangs ou qui ont déjà fui les violences liées aux gangs.