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Saison 1, Episode 4 :

Leçons de vie

Créer un avenir dans le camp de Zaatari

S1E4 : Leçons de vie

Vous aidez les enfants réfugiés à changer leur avenir grâce à l’école.

Nisreen, 14 ans, est la fille d’Abdul et Farida. Elle explique ce qu’elle espère pouvoir réaliser en allant à l’école grâce à vos dons.

Pour découvrir toute l’histoire, retrouvez tous les épisodes dès maintenant.

Le saviez-vous ?

Saviez-vous que les experts ont peur de voir les enfants syriens déscolarisés devenir une « génération perdue » ? L’éducation est non seulement essentielle pour faire renaître l’espoir d’une vie meilleure pour chacun de ces enfants, mais c’est aussi ce qui leur permettra de reconstruire leur pays une fois la guerre terminée.

Grâce à vos dons, vous donnez aux enfants de Zaatari, les moyens d’étudier pour devenir médecins, avocats, infirmiers ou professeurs. Oui, grâce à vous, ils ont enfin la possibilité de développer leur potentiel et de se construire un réel avenir.

« J’ai toujours rêvé de devenir journaliste »

Nisreen demande souvent de l’aide à son père pour faire ses devoirs. Credit ©UNHCR/S.Rich

Nisreen se rappelle de l’école en Syrie. Chaque jour, elle étudie sérieusement grâce aux écoles que vous nous aidez à financer.

« Avant la guerre, on pouvait sortir quand on voulait et aller à l’école. Mais depuis que la guerre a éclaté, on ne pouvait plus sortir, ni étudier. Nos avenirs étaient détruits. »

« En Syrie nous étions 45 filles dans ma classe. On aimait jouer dans la cour, s’asseoir sous les arbres, et on adorait étudier. On aimait nos professeurs et ils nous aimaient aussi. Aujourd’hui je ne sais même pas ce qui est arrivé à mes camarades ou à mes professeurs. »

Samia, ma professeure d’arabe était ma préférée. On était comme des amies et on riait souvent en classe. C’était vraiment une bonne professeure et elle nous rendait heureux. À l’époque, on aurait bien aimé rester avec elle toute la journée. Je n’ai aucune nouvelle d’elle depuis le début de la guerre. »

« Mais il y a une amie que j’ai retrouvée ici. Sulaf et moi étions les meilleures amies depuis le CP.

On était toujours ensemble, mais sa famille a quitté la Syrie avant nous et je n’avais aucune idée de ce qui lui était arrivé. »

Et un jour, j’ai reconnu Sulaf au magasin de Zaatari. On était tellement heureuses de se retrouver et depuis on ne se quitte plus.

« Tous les matins, je vais à l’école. J’adore les maths, l’arabe et l’anglais. C’est difficile parfois quand les professeurs nous posent une question qui nous rappelle ce que l’on a appris chez nous en Syrie. Ça nous rappelle tout ce qu’on a perdu. »

« À 11 ans, j’ai été au centre de formation professionnelle. On y apprend plein de choses comme se soigner, cuisiner, dessiner et il y a même un atelier de photographie. Mais ce que je préfère c’est le journalisme. »

« J’ai toujours voulu devenir journaliste. Je veux raconter les choses qui se passent dans la vie, telles qu’elles sont. Je ne veux pas inventer des histoires. J’aimerais être déjà journaliste pour pouvoir raconter ce qui se passe dans le camp, comment les gens vivent aujourd’hui et comment leur vie était avant. »

“Nous voyons notre mère se battre et utiliser toute sa force pour prendre soins de nous”, nous raconte Aya, 16 ans, qui veut devenir dentiste. Credit ©UNHCR/D.Azia

Chiffres clés

500 000 enfants réfugiés syriens sont déscolarisés.

22 000 enfants en âge d’aller à l’école sont scolarisés à Zaatari.

72% des enfants en âge d’être scolarisés le sont.

29 écoles à Zaatari.

Statistiques à août 2017

Découvrez leur histoire

Suivez Abdul, Farida et leurs enfants dans leur quotidien au sein du camp de Zaatari en Jordanie. Retrouvez tous les épisodes dès maintenant.