Saviez-vous que nos équipes apportent chaque jour une multitude de soins médicaux, viennent en aide aux femmes enceintes et aux nourrissons, traitent les patients atteints de maladies chroniques ou de handicap, tout en poursuivant leurs efforts pour stopper les épidémies qui se propagent rapidement chez les plus jeunes et les plus âgés ?

Avec 85 000 personnes à soigner, votre soutien est vital pour assurer les soins et garantir la santé de chacun dans le camp de Zaatari en Jordanie.

Vous nous donnez les moyens de lutter efficacement contre les épidémies de maladies mortelles. Si un virus comme le choléra ou la typhoïde se développe au sein du camp, il y a un terrible risque de voir la population être décimée rapidement avant que nous puissions agir.

À Zaatari, la prévention est aussi capitale que de soigner les gens malades.

« Sur un échantillon de population n’importe où dans le monde, vous vous apercevrez qu’il y a un nombre incalculable de besoins médicaux et de soins nécessaires. Un de nos plus gros défis, ici à Zaatari, est de nous assurer que chacun puisse avoir accès aux soins et aux traitements dont il a besoin. »

« Souvent les gens ont tendance à oublier que les réfugiés sont comme tout le monde et peuvent souffrir de maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiaques ou le cancer. Mon travail est de faire en sorte que tous les patients puissent bénéficier des soins dont ils ont besoin.

Nous avons 30 lits d’hôpital dans le camp, mais pas les installations suffisantes pour tout faire sur place. Nous devons parfois transférer certains patients souffrant de maladies graves dans les hôpitaux de Jordanie. »

« Et bien sûr, nous avons aussi des patients qui ont un handicap qui nécessite une assistance particulière pour leur mobilité ou de la physiothérapie. Il y a des patients atteints de troubles mentaux nécessitant un traitement quotidien ou des thérapies. Le système de santé syrien a été détruit, c’est pourquoi nous devons vérifier que chaque enfant a bien ses vaccinations à jour.

Nous devons également nous assurer de pouvoir traiter les maladies infectieuses comme la rougeole pour éviter de graves épidémies. »

« Nous soignons bien sûr des blessés de guerre. Certains ont besoin qu’on change leurs pansements tous les jours mais ne peuvent pas se déplacer jusqu’à la clinique. Nous devons donc nous assurer qu’ils ont toute l’aide nécessaire malgré tout. »

« Il y a un grand nombre de défis mais je suis particulièrement passionnée par les soins pré et post-natals. Qu’elle soit réfugiée ou non, une femme a le droit de donner la vie en toute sécurité, dans un environnement sain et entourée d’un personnel qualifié. »

« C’est un travail éprouvant. Nous avons des journées longues, nous sommes dans le désert et il est difficile de garder notre énergie. Mais il n’y a rien de plus gratifiant que d’aider ces gens qui en ont tant besoin. »