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En cette Journée internationale des droits des femmes, le bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein s’associe au programme Femmes-Tische / Hommes-Tische pour lancer de nouvelles tables rondes pour les personnes réfugiées et migrantes consacrées à la violence sexuelle et basée sur le genre.
Le bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein s’associe au programme Femmes-Tische / Hommes-Tische pour lancer de nouvelles tables rondes pour les personnes réfugiées et migrantes consacrées à la violence sexuelle et basée sur le genre. © Femmes Tische/ Annette Boutellier
La moitié des réfugiés dans le monde sont des réfugiées, puisqu’il s’agit de femmes et de filles. Pendant la fuite, elles assument souvent une grande responsabilité dans la famille, mais elles sont également à exposées à de la violence et de la discrimination. En cette Journée internationale des droits des femmes, le thème est plus important que jamais. “La majorité des réfugiés fuyant l’Ukraine sont des femmes et des enfants. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence liée au genre dans les situations de déplacement massif, et sont plus vulnérables aux risques d’exploitation et d’abus, y compris la traite d’êtres humains”, relève Anja Klug, cheffe du bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein (plus d’information sur les femmes en fuite).
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein s’associe au programme Femmes-Tische / Hommes-Tische pour créer de nouvelles tables rondes consacrées à la violence sexuelle et basée sur le genre. L’objectif du projet est d’organiser en différents endroits des groupes de discussion avec des femmes et des hommes réfugiés et migrants pour aborder ce thème.
“C’est un projet pair-à-pair réunissant des personnes ayant des histoires de vie similaires et qui les aide à trouver des solutions adaptées et réalisables, indique la directrice du programme, Isabel Uehlinger. La réalisation des entretiens à domicile en petits groupes permet de discuter de sujets importants et sensibles dans une atmosphère informelle et détendue.”
Avec ce projet, le HCR souhaite également sensibiliser à la protection des femmes et des filles réfugiées en Suisse, ainsi qu’à leurs motifs de fuite spécifiques. Le nouveau système d’asile a apporté des améliorations dans l’hébergement et les soins des femmes demandeuses d’asile. La prise en compte des persécutions spécifiques aux femmes a également connu des progrès importants après l’introduction d’une référence à ce sujet dans la loi sur l’asile en 1998. Dans la pratique, cependant, les actes de persécution spécifiquement dirigés contre les femmes, telles que la violence domestique, la violence sexuelle et la traite des êtres humains, ne sont pas toujours reconnus comme des motifs de fuite. Plus d’information sur les besoins particuliers des demandeurs-euses d’asile.
Il y a 25 ans, la Suisse ratifiait la Convention de l’ONU sur les droits des femmes
La Convention de l’ONU sur les droits des femmes (CEDEF / CEDAW en anglais) existe depuis 40 ans. CEDEF est l’abréviation de “Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes”. À ce jour, 189 États se sont engagés à la mettre en œuvre. La Suisse a ratifié ce texte il y a exactement 25 ans.
Cette Convention protège spécifiquement les droits des femmes. Son objectif est de mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des femmes et de réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes. Plus d’information concernant la CEDEF
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